Sécurité aérienne: le gouvernement en "vigilance complète" pour les JO, assure Attal
Le gouvernement est en "vigilance complète" s'agissant de la sécurité aérienne pendant les Jeux olympiques et paralympiques, a assuré Gabriel Attal vendredi après avoir effectué sa première visite aux armées sur la...
Le gouvernement est en "vigilance complète" s'agissant de la sécurité aérienne pendant les Jeux olympiques et paralympiques, a assuré Gabriel Attal vendredi après avoir effectué sa première visite aux armées sur la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun (Rhône).
Cette base, centre névralgique de la défense aérienne française, chapeaute notamment la mission de sûreté du ciel qui relève directement de l'autorité du Premier ministre.
"Il y a une vigilance complète avec des mesures prises pour tous les sites importants (des JO), s’agissant d’une intrusion dans l’espace aérien par un avion ou un drone", a affirmé Gabriel Attal à quelques journalistes.
"Maintenant il n'y a pas de menace documentée, mais une vigilance de notre part au regard du contexte géopolitique", a-t-il ajouté en insistant sur le "point nodal" de la cérémonie d'ouverture le 26 juillet.
Le chef du gouvernement a assisté à une démonstration de la lutte anti-drones et à une présentation des dispositifs de sécurisation aérienne des JO, qui mobiliseront 2.400 aviateurs.
Plusieurs zones seront temporairement interdites aux aéronefs autour surtout de Paris et de Marseille et des dispositifs de défense sol-air installés à certains endroits.
Le ministre des Armées Sébastien Lecornu, qui rencontrait à Berlin son homologue allemand, n'était pas présent. Il était représenté par la secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants Patricia Miralles.
M. Attal a visité le Centre national des opérations aériennes (CNOA), installé sous terre pour résister à une éventuelle attaque nucléaire.
Les activités du centre sont sous l'autorité directe du chef du gouvernement dans le cadre de sa mission de défense du territoire.
Si un avion refuse de s'identifier et de donner ses informations réglementaires, le CNOA peut envoyer un hélicoptère ou un avion de chasse pour dialoguer. En cas de refus d'obtempérer, l'appareil envoyé en reconnaissance peut procéder à un tir de semonce, voire abattre l'appareil, ce qui n'est jamais arrivé.
Cette ultime décision est prise par le Premier ministre au bout d'une chaîne de commandement très courte, afin de ne pas perdre de temps.
M. Attal a également visité le non moins sensible Centre Air de planification et de conduite des opérations aériennes (CAPCO), qui coordonne davantage les opérations aériennes extérieures.
Il est rentré à Paris à bord d'un Airbus A330-MRTT Phénix utilisé pour le transport et le ravitaillement en vol d'autres appareils, à bord duquel il a pu assister au ravitaillement de deux avions Rafale et à une simulation d'interception en vol.
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