Se former pour redonner un élan à sa carrière
En parallèle de ses formations initiales, l’EDHEC Business School propose aux professionnels d’élargir leurs compétences aux nouvelles formes d’économie, de marketing ou de finance. Chaque année, plus de 2 000 participants se forment sur les trois campus de Lille, Paris et Nice.
Ils sont chefs d’entreprise, médecins, cadres de collectivités locales ou encore architectes et littéraires. Des profils complètement différents mais qui recherchent tous à donner un nouvel élan à leur carrière et qui veulent s’ouvrir à une autre façon de manager. L’EDHEC Business School leur propose de suivre ses MBA (Master Business of Administration), notamment l’Executive MBA, à temps partiel sur les campus de Lille ou de Paris. Anticiper les enjeux business de demain, maîtriser ceux de la mondialisation, développer son leadership… «les programmes confirment les décisions et permettent d’écrire des projets professionnels mais aussi personnels» explique Benoît Arnaud, directeur de la formation continue et des MBA.
Au programme. En management, l’école de commerce propose le CSM (Cycle supérieur de management), en présentiel à Lille, Paris ou Nice mais aussi en e-learning ; l’AMP (Advanced Management Program), plutôt à destination des nouveaux dirigeants et le GMAP (General Management Advanced Program), très calé sur la révolution numérique, lancé à Paris le 24 avril dernier. Puisque la transformation digitale fait partie des enjeux stratégiques de l’entreprise, l’EDHEC propose aussi une remise à niveau en accéléré à Paris : une semaine sur le digital, une autre sur l’innovation et une dernière sur le leadership, au cours desquelles sont proposé deux jours d’immersion en «learning expedition», avec un business trip dans la French Tech, un «design thinking à la D-School de l’Ecole des Ponts ainsi qu’un séminaire sur la prise de décision rapide à l’Ecole de guerre. «Nous espérons ouvrir cette formation à Lille», ambitionne Benoît Arnaud. L’EDHEC travaille avec une centaine d’entreprises en Hauts-de-France, notamment pour les études de cas à destination des étudiants ou bien l’accueil des élèves. La Business School forme près de 8 000 étudiants sur l’ensemble de ses campus, dont 3 500 à Lille.
ENCADRE 1
Michelle Sisto nommé directrice de la Grande Ecole et des Masters of Science
A la tête de l’école depuis des dizaines d’années, Olivier Oger a récemment cédé sa place de directeur général à Emmanuel Métais, qui a lui-même cédé son ancien poste de directeur de la Grande Ecole et des Masters of Science à Michelle Sisto. Titulaire du PhD en finance de l’EDHEC, d’un DEA de mathématiques de l’Université Sophia‐Antipolis et d’un bachelor en mathématiques de l’Université de Georgetown (Washington DC), Michelle Sisto est spécialiste de l’analyse de données statistiques et du big data et enseigne depuis une vingtaine d’années. Dès la rentrée, elle prendra en charge un portefeuille de programmes incluant le programme «Grande Ecole» et le Master in Management, les Masters of Sciences des filières «business management» et «financial economics» ainsi que le PhD in Finance.
ENCADRE 2
De nouveaux entrepreneurs à l’incubateur EYE
EDHEC Young Entrepreneurs, l’incubateur de l’école ouvert aux étudiants et diplômés qui souhaitent se lancer dans la création d’entreprise, et basé sur le campus de Lille, a récemment accueilli quatre nouvelles sociétés.
• Work Around The World, un service international d’expatriation spécialisé dans les secteurs de la boisson, du tourisme et de la restauration, imaginé par Julien Delicourt et Maxime Desbonet.
• HBJO Online, une plate-forme de marketing unique pour gérer les sites internet et rendre rapidement visible votre horlogerie-bijouterie sur Internet, développée par Sylvain Simon.
• Zats Me, une application pour gérer l’ensemble de ses contacts simplement et depuis n’importe où, créée par Arthur Hirel.
• Lunar Import, une société qui source, importe et distribue des accessoires et petits objets électroniques, portée par Louis Hallard.
Depuis sa création en 2010, EYE a accompagné 140 entreprises, générant la création de 850 emplois.