"S'accorder pour penser la ville durable"

EDF et l'AGUR sont désormais unis pour ecoconstruire les territoires de demain.
EDF et l'AGUR sont désormais unis pour ecoconstruire les territoires de demain.
D.R.

EDF et l'AGUR sont désormais unis pour ecoconstruire les territoires de demain.

 

Après la convention signée au niveau national entre EDF collectivités et la FNAU (Fédération nationale des agences d’urbanisme) dont l’objectif est de favoriser les échanges et réflexions entres les directions régionales d’EDF et les agences d’urbanisme autour des grandes thématiques de planification urbaine et énergétique, EDF profitait des Assises européennes de la transition énergétique pour concrétiser cet engagement en se rapprochant officiellement de l’Agence d’urbanisme de la région Flandre Dunkerque (AGUR).

Depuis le 26 janvier, une convention de partenariat lie désormais les deux institutions. “Nous travaillons avec un ensemble de partenaires institutionnels sur la question du développement du territoire, et nous sommes la première agence d’urbanisme à avoir élargi nos domaines de compétences pour permettre à d’autres partenaires, à l’instar d’EDF, mais aussi des bailleurs sociaux, de l’ADEME, du port de Dunkerque, etc., de nous rejoindre autour de la table et ainsi pouvoir travailler de concert avec les élus, résumait Franck Mérelle, directeur général de l’AGUR. C’est un nouveau modèle d’Agence d’urbanisme qui se dessine. Travailler ensemble donne du sens et apporte une valeur ajoutée.”

EDF va appuyer les réflexions de l’AGUR en proposant ses compétences, notamment sur la production décentralisée, pour savoir comment, avec les forces du territoire, on va pouvoir accompagner le mix énergétique vers une production de plus en plus décentralisée, poursuivait Rémy Vergriete, directeur du développement territorial chez EDF. Échange de flux, de matière, de personnes, de transport, etc., de manière générale, l’idée est de s’accorder sur des sujets d’expérimentation pour penser la ville durable et s’en servir comme modèle que l’on pourra dupliquer par la suite sur l’ensemble du territoire.”

On va passer d’une phase de découverte à une phase expérimentale pour arriver aux choses pratiques, reprenait Bernard Weisbecker, président de l’AGUR. On va pouvoir échanger des statistiques, mettre à disposition des données, etc. pour écoconstruire les territoires de manière intelligente“, concluait ce dernier.