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Route du rhum : avec le catamaran Metarom-MG5, Metarom Group participe à une première mondiale
Le dimanche 6 novembre prochain, au départ de la 11e édition de la Route du rhum, le skipper Marc Guillemot embarquera à bord d’un bateau unique en son genre : le catamaran Metarom-MG5, équipé d’une voile photovoltaïque organique, une véritable (r)évolution vers l’utilisation zéro des énergies fossiles sur les voiliers. Et une vraie fierté pour Céline Hocquet directrice de Metarom France, implantée à Boves et partenaire du bateau, qui l’a baptisé le 6 mai dernier à la Trinité-sur-Mer, aux côtés de son parrain Antoine de Caunes et du deuxième partenaire de cette aventure, Wellness Training.
Les belles histoires commencent souvent par une rencontre et des envies communes, celle du catamaran Metarom-MG5, construit par Marc Guillemot dans son chantier de Saint-Philibert (Morbihan) n’échappe pas à la règle.
« Dans un contexte environnemental où de nombreux changements sont nécessaires, innover pour élargir le champ des possibles est une bonne alternative, pour ne pas renoncer face à la complexité », commence Céline Hocquet dont l’entreprise familiale spécialisée dans la création, fabrication et distribution de solutions aromatiques et de caramels pour l’industrie agroalimentaire s’est très vite greffée sur le projet imaginé par l’avocate au barreau de Lorient et épouse du skipper Martine Camus, Félicité des Nétumières et Michel Rota (respectivement présidente et Directeur général et de Wellness Training, leader sur le marché du bien-être en entreprise en France).
Première voile photovoltaïque au monde
« Metarom-MG5, c’est aussi une rencontre entre territoires, la Bretagne et la Picardie et l’envie de ce petite groupe de construire avec ce bateau un projet différent qui propose d’autres solutions », sourit Céline Hocquet. Le nouveau catamaran de Marc Guillemot a été conçu dans un esprit de développement durable, avec la première voile photovoltaïque au monde, mise au point par la start-up Heole, située à Vannes, dans le Morbihan.
La technologie de générateurs électriques, à base de cellules photovoltaïques organiques va permettre de répondre aux besoins énergétiques du Metarom-MG5. Le skipper a également reconverti les pièces majeures de son voilier et reconverti des éléments essentiels, provenant de bateaux de course performants.
Metarom France ne s’est pas embarquée par hasard dans cette belle aventure : ces valeurs d’éco-conception, de durabilité, d’innovation et de solutions alternatives plus respectueuses de l’environnement font écho aux siennes.
Depuis dix ans déjà, l’entreprise, qui a récemment augmenté ses cotations sur les audits RSE et a été reconnue "Gold" chez EcoVadis (standard mondial pour les évaluations RSE), s’est emparée de la question de la responsabilité sociétale, en mettant régulièrement en place de nouvelles actions – elle prépare actuellement l’installation d’ombrières avec des panneaux photolvotaïques pour son siège de Boves afin de baisser son empreinte carbone et faciliter la recharge de sa flotte automobile verte et lancera à la fin de l’année ses premiers produits éco-conçus.
Un projet collectif porteur de valeurs fortes
« Le point d’ancrage, ça a été le projet de la Route du Rhum, explique Céline Hocquet. Nous sommes une entreprise familiale, avec des relations entre collaborateurs très conviviales, et après ces deux années difficiles, il était important de relancer cette dynamique, de se retrouver, autour d’un projet concret, qui fait sens pour tous. Beaucoup de nos clients se situent en Bretagne, faire partie d’une telle aventure, c’était aussi l’occasion de se rapprocher d’eux et d’impliquer toutes les parties prenantes. »
La directrice de Metarom France ne concevait pas de se lancer dans un tel projet sans jouer la carte du collectif, et pour emmener dans son sillage l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise, elle a mis sur pied avec Wellness Training un challenge de pas, via une application, durant 15 jours.
« Certes une course comme la Route du rhum est synonyme de performance et d’exigence, mais je voulais mettre en avant une autre dimension, pas uniquement celle de la compétition, pour rester dans l’esprit de Metarom-MG5, et démocratiser l’image que peut parfois renvoyer la voile, pour faire comprendre aux salariés que nous avions mis sur pied un projet commun, qui fait écho aux valeurs de l’entreprise et sert notre projet. D’autant que nous sommes en relancement de cap stratégique cette année, qui s’inscrit dans le milieu de la mer, souligne Céline Hocquet. Nous sommes aussi dans cette logique de capter le vent pour développer la société. »
Plus de 65% des salariés ont participé au challenge pas, et les huit premières équipes (32 personnes au total) vont avoir la chance de se rendre à la Trinité-sur-Mer pour échanger avec Marc Guillemot. Une récompense méritée - la première équipe a parcouru 909 kilomètres, la seconde 886 km et la troisième 882 km - qui a aussi permis de recréer du lien entre les collaborateurs.
Prochaine étape le 13 juin prochain : Marc Guillemot se rendra à Metarom, pour rencontrer les salariés et faire le point sur les avancées du projet. Et l’ensemble des collaborateurs pourra suivre la préparation et la course du skipper, grâce à des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux internes de Metarom.
Le sponsoring sur le bateau reste ouvert : « Personnellement, je rêverai que des entreprises des Hauts-de-France nous rejoignent dans cette belle aventure humaine », encourage Céline Hocquet.