Roubaix : portes ouvertes pour les start-up Proptech d’EuraTechnologies

A Roubaix, EuraTechnologies accompagne des start-up Proptech depuis deux ans. Ces entreprises, qui proposent des solutions innovantes pour la ville de demain, ont présenté leurs projets lors de la première matinée portes ouvertes le 1er juin.

Trente-deux start-up Proptech étaient présentes pour cette première matinée portes ouvertes d’EuraTechnologies à Roubaix, avec une thématique commune : améliorer nos villes. © Aletheia Press/E.Chombart
Trente-deux start-up Proptech étaient présentes pour cette première matinée portes ouvertes d’EuraTechnologies à Roubaix, avec une thématique commune : améliorer nos villes. © Aletheia Press/E.Chombart

Le 1er juin, 32 start-up Proptec, qu’accompagne EuraTechnologies Blanchemaille à Roubaix, étaient au rendez-vous pour leur première matinée portes ouvertes. L’occasion d’exposer leurs solutions innovantes pour les acteurs du bâtiment et de la ville de demain.

La troisième révolution urbaine

A l’occasion de cette journée, une table ronde s’est tenue sur les thématiques de la ville bas carbone et Proptech. Au programme, l’analyse de la situation actuelle et les enjeux pour l’avenir. Avec, autour de la table, Clara Fayard, directrice d’investissement chez Investir & +, Emmanuel François, président de Smart Building Alliance (SBA) pour Smart Cities, Hubert Béroche, fondateur d’Urban AI, et Jean-Thibault Gay, directeur des service d’Accenta. «Nous sommes dans la troisième révolution urbaine et, dans moins de dix ans, en 2030, nous devrons réduire de 30% nos émissions de gaz à effet de serre», introduit Emmanuel François. L’enjeu est posé, et les start-up sont là pour y répondre...

En matière d’énergie, l’entreprise Solioti, basée à Willems, propose des murs végétaux avec un coût environnemental bas. «Le mur en textile recyclé (polyester) de chez Kiabi par exemple, avec qui on travaille, permet une protection thermique du bâtiment avec environ 15 degrés de bénéfice, mais aussi une gestion des eaux pluviales grâce à une cuve», explique avec passion Amaury Semery, chargé de projet R&D chez Solioti. En tout, 2,3 kg de dioxyde de carbone capté par mètre carré sur une année. Mais la végétalisation n’est pas le seul point d’action pour les années à venir.

Clara Fayard, directrice d’investissement chez Investir & +, Emmanuel François, président de Smart Building Alliance (SBA) pour Smart Cities, Hubert Béroche, fondateur d’Urban AI, et Jean-Thibault Gay, directeur des service d’Accenta. © Aletheia Press/E.Chombart

Equiper la ville

«Il faut baisser massivement nos émissions de carbone, en passant de 11 tonnes par an à 2 tonnes d’ici une trentaine d’année. Equiper nos villes comme il se doit est nécessaire», rappelle Clara Fayard. Et tous les moyens sont bons. Par exemple, des installations solaires révolutionnaires, proposées par Heliore, grâce à l’énergie du soleil, qui réduisent les coûts d’énergie liés à la production de chaleur (de 50 à 80%) ainsi que les émissions de dioxyde de carbone. Franck Holvoet, CEO de la société Heliore basée à Lille, en est fier : «Le rendement est multiplié par trois en assurant une performance optimale tout au long de l’année !»

Mais ce n’est pas tout. La mobilité en métropole reste un frein : comment avoir un faible impact environnemental en se déplaçant ? A pied, à vélo ou encore en transport électrique. Encore faut-il pouvoir se permettre d’acheter un véhicule électrique. ZeeMotion peut être une solution… «Nous proposons des voitures électriques moins chères puisqu’elles sont d’occasion, en fonction des besoins de nos clients.»