Roquette à Lestrem : un groupe en constante évolution
Depuis mars, il y a du mouvement chez Roquette. Après avoir investi 25 millions d’euros dans son site de Lestrem pour renforcer son positionnement sur le marché des polyols. Le groupe, lance à présent, deux nouvelles protéines de riz. Une multitude de projets qui doivent permettre de répondre aux attentes croissantes de ses clients.
Le groupe Roquette met la main au porte-monnaie. En mars dernier, 25 millions d’euros ont été investis sur le site de 150 hectares de Lestrem, qui compte plus de 2 700 collaborateurs. L’objectif : renforcer le positionnement du groupe sur le marché des polyols, ces alternatives au sucre dans les produits alimentaires, qui sont aussi des excipients majeurs pour le secteur pharmaceutique.
«Le site de Roquette à Lestrem inclut la plus grande usine de polyols au monde. Cet investissement permet d'améliorer l'efficacité des équipements et de renforcer les standards de sécurité. Il rend possible la standardisation de certaines opérations industrielles, contribuant ainsi à une amélioration globale des performances de production. Cette évolution va garantir un approvisionnement durable sur le marché pour répondre aux attentes croissantes des clients en matière de flexibilité» a ainsi précisé dans un communiqué Pascal Leroy, senior vice-président responsable des ingrédients essentiels chez Roquette.
Deux nouvelles protéines végétales produites
Le leader mondial des ingrédients d’origine végétale ne s’est cependant pas arrêté à ce projet. En juin, le groupe, fondé en 1933 et qui réalise un chiffre d’affaires de 3,9 milliards d’euros, a lancé deux protéines de riz, un isolat et un substrat, pour les marchés européens et américains. «Elles viennent compléter notre gamme de protéines végétales qui est déjà l’une des plus larges du marché. Il est important pour nous de pouvoir offrir à nos clients une gamme complète avec différentes sources botaniques» affirme le senior vice-président responsable des ingrédients essentiels chez Roquette.
Des protéines qui ont été développées en Chine, au plus près de la matière et qui s’ajoutent aux protéines issues de pois jaune et de fève… «Une révolution alimentaire est en cours et elle modifie significativement la façon dont les gens se nourrissent. Aux États-Unis ou en Europe, les consommateurs demandent des protéines d'origine végétale qui soient à la fois savoureuses, nutritives et sûres» poursuit Pascal Leroy.
Un groupe engagé en faveur de la cuisine végétale
Pour fabriquer ces deux protéines de riz, qui ont été présentées pour la première fois lors de l’événement IFT FIRST à Chicago du 10 au 13 Juillet derniers, le groupe Roquette n’a pas dû engager de frais. Elles seront fabriquées dans l’une des infrastructures du groupe, dont le siège social est basé à Lestrem. Ce lancement affirme simplement l’engagement de Roquette en faveur de la cuisine végétale.