Retour en France du doctorant français qui était détenu en Tunisie (Affaires étrangères)
Le doctorant français arrêté le 19 octobre en Tunisie sur ordre de la justice militaire a été libéré mardi et est rentré en France ce vendredi, a indiqué le porte-parole...
Le doctorant français arrêté le 19 octobre en Tunisie sur ordre de la justice militaire a été libéré mardi et est rentré en France ce vendredi, a indiqué le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Victor Dupont "est sorti de prison le 12 novembre et a regagné la France aujourd'hui" (vendredi), a déclaré Christophe Lemoine. "Nous nous réjouissons qu'il puisse retrouver ses proches", a-t-il ajouté en réponse à une question sur la situation du ressortissant lors du point presse hebdomadaire au Quai d'Orsay.
La détention de ce doctorant avait été annoncée le 31 octobre par le directeur de son laboratoire de recherches à l'Université Aix-Marseille, Vincent Geisser.
"Nous sommes très heureux. Nous avons toujours eu le souci d’expliquer que Victor effectuait une mission scientifique, une mission de recherche", a réagi ce dernier à l'AFP.
"Victor est un étudiant brillant qui fait partie d'un programme européen d'excellence. Il a vécu une épreuve mais elle ne mettra pas fin, au contraire, à son doctorat", a-t-il ajouté.
M. Dupont, âgé de 27 ans, mène des recherches sur la trajectoire socio-professionnelle des gens engagés au moment de la Révolution de 2011, premier soulèvement populaire du Printemps arabe qui avait mis fin au régime du dictateur tunisien Ben Ali.
Il était arrivé en Tunisie une dizaine de jours avant son arrestation pour mener des entretiens.
Le motif de son arrestation n'a pas été officiellement communiqué.
Interrogé vendredi, le porte-parole du Quai d'Orsay n'a pas répondu.
"Le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l'Enseignement supérieur, notre ambassade et notre consulat à Tunis sont restés mobilisés tout au long de cette affaire", a-t-il en revanche souligné.
La Tunisie est dirigée par le président Kais Saied, accusé par l'opposition et des ONG locales et étrangères de "dérive autoritaire". Celui-ci a été réélu à une majorité écrasante de 90,7%, selon un résultat communiqué le 7 octobre, au lendemain de l'élection.
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