Répanéo a le vent en poupe

A l’aube de ses 50 ans, Jean-Pierre Fancikowski a su rebondir après un licenciement économique en créant Répanéo. Près de quatre ans plus tard, l’entreprise spécialisée dans la maintenance d’équipements d’activités nautiques est en plein essor.

Jean-Pierre Francikowski propose toute une série de services peu courants, en lien avec les loisirs nautiques.
Jean-Pierre Francikowski propose toute une série de services peu courants, en lien avec les loisirs nautiques.

Dans le milieu du windsurf, kitesurf ou encore de la planche à voile, mais aussi de la plongée sous-marine, Répanéo est devenue une référence… Implantée à Divion, l’entreprise a été créée en 2013 par Jean-Pierre Francikowski et elle propose toute une série de services de réparation. Remise en état de combinaisons de plongée, maintenance d’une voile, d’un canoë, changements d’une barre de kitesurf, Jean-Pierre Francikowski touche à tout ce qui va sur l’eau ou presque : «Je travaille dans ce domaine d’activités depuis de nombreuses années. En 2013, la société dans laquelle j’étais employé a fermé ses portes. J’ai décidé de mettre à mon profit mon savoir-faire et j’ai lancé Répanéo. J’étais connu dans la profession. Par conséquent, il s’agissait de la meilleure option, d’autant que j’approchais de la cinquantaine. Je n’avais pas un gros investissement à réaliser, juste à acheter le matériel pour coudre et quelques matériaux particuliers», souligne-t-il. Il s’est rapproché de la BGE et, en 2014, Répanéo commençait officiellement son activité.

Jean-Pierre Francikowski est sollicité par des particuliers mais également par les principales marques présentes sur le marché. «J’étais déjà connu dans la profession, ce qui constituait un avantage. Rapidement les marques importantes du marché, telles Sooruz, Cabrinha, NeilPryde ou encore Takoon, se sont rapprochées de moi et elles m’ont confié des commandes. Les activités nautiques représentent un petit milieu où tout le monde se côtoie. Cependant, les réseaux sociaux et mon site Internet permettent également de me faire connaître.»

Une activité de niche. Ce dernier  bichonne les équipements pour des pratiquants lambda, mais également pour des champions. Les demandes affluent de toute la France, de Belgique et d’Espagne. Et il n’est pas rare que des produits nécessitant des interventions de maintenance débarquent d’Asie.

Jean-Pierre Francikowski a fait le choix de travailler chez lui. Il a débuté dans son sous-sol, puis il s’est aménagé un atelier dans une extension attenante à son habitation. «Je dispose de la place suffisante et surtout j’évite les temps de trajet, ce qui procure une qualité de vie indéniable. Je monte simplement deux fois par semaine sur Lille pour récupérer les colis, puis pour les réexpédier une fois les réparations effectuées», indique l’intéressé. Celui-ci travaille seul et même si les sollicitations ne cessent de croître, il souhaite poursuivre dans cette direction, argumentant : «J’évolue dans un secteur de passionnés et la qualité du travail doit être irréprochable. Bien souvent les gens veulent que ce soit moi qui répare leur équipement, car le lien de confiance s’est tissé. Il s’agit d’un métier artisanal, il faut le coup d’œil et acquérir le coup de patte.»

Jean-Pierre Francikowski apprécie énormément la relation client, aspect qu’il ne connaissait pas forcément dans son ancienne vie de salarié. Notre homme s’éclate dans son quotidien et, avec le temps, il se dit qu’il aurait peut-être pu créer son entreprise plus tôt.

 

Jean-Pierre Francikowski propose toute une série de services peu courants, en lien avec les loisirs nautiques.