Réactions en chaîne...
Lundi 22 novembre, Brigitte Klinkert, ministre déléguée auprès de la ministre du Travail et de l’Emploi chargée de l’insertion est en visite ministérielle dans l’agglomération nancéienne. Élus locaux, acteurs économiques, députés, chefs d’entreprise, représentants de structures, et naturellement une grande partie du staff accompagnent la ministre dans sa déambulation : visite d’une start-up nancéienne, inauguration d’une crèche, rencontre avec un groupe de femmes suivant une formation au numérique à la Maison de l’Emploi du Grand Nancy.
Le tout ponctué par un déjeuner en privé avec plusieurs personnalités locales et départementales. Jusqu’ici tout va bien ! Le lendemain, Brigitte Klinkert annonce qu’elle est testée positive à la Covid-19 suite à sa situation de «cas contact» après la confirmation de l’infection du Premier ministre, Jean Castex. Et là tout s’emballe ! «Les cas contacts» suite à la visite ministérielle sont foison, la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) de Meurthe-et-Moselle contacte toutes les structures concernées par la visite ministérielle. Un scénario version réactions en chaîne qui démontre comme l’a souligné Christophe Choserot, le maire de Maxéville présent lors de la visite ministérielle «qu’il faut scrupuleusement respecter les gestes barrières, la ministre a croisé beaucoup de monde mais les gestes barrières ont été respectés.» Les différents clichés, pris notamment par les services de la préfecture de Meurthe-et-Moselle, le démontrent. Distanciation sociale et port du masque sont bien présents ! Cet épisode intervient, presque comme une bonne piqûre de rappel, juste avant les annonces faites le 23 novembre par Olivier Véran, le ministre de la Santé, histoire de tenter d’endiguer la 5e vague de la Covid. Pas de confinement ni de couvre-feu, rappel vaccinal ouvert à tous les adultes cinq mois après la deuxième injection, port du masque obligatoire partout en intérieur. Dans la sphère entrepreneuriale, le protocole sanitaire en vigueur devrait connaître certaines évolutions notamment au niveau de la restauration collective (retour de la distance de 2 m). Les moments de convivialité ne sont plus recommandés ou alors organisés dans le respect strict des gestes barrières. Des recommandations en matière de ventilation des locaux sont, de nouveau, mises en avant. Le recours au télétravail n’est pas à l’ordre du jour. Un ensemble de mesures «conciliant liberté et responsabilité», comme l’a assuré Olivier Véran. Des mesures pour le moment «light» avant de taper dans le dur ?