Que la fibre soit avec toi…

Dans la course frénétique de la part des opérateurs de télécommunications au déploiement de la fibre optique et histoire de répondre au Plan Très Haut Débit devant couvrir l’ensemble de l’Hexagone d’ici 2022, l’opérateur SFR-Numéricable affiche ses ambitions. Il annonce rendre la fibre accessible à près de 81 000 logements et locaux professionnels répartis sur 13 communes de Meurthe-et-Moselle dont la quasi-totalité est située dans l’agglomération nancéienne.

«Nous avons aujourd’hui 80 000 prises potentielles très haut débit sur l’agglomération nancéienne », assure Didier Jenczak, le directeur des relations régionales Est de l’opérateur SFR-Numéricable.
«Nous avons aujourd’hui 80 000 prises potentielles très haut débit sur l’agglomération nancéienne », assure Didier Jenczak, le directeur des relations régionales Est de l’opérateur SFR-Numéricable.
«Nous avons aujourd’hui 80 000 prises potentielles très haut débit sur l’agglomération nancéienne », assure Didier Jenczak, le directeur des relations régionales Est de l’opérateur SFR-Numéricable.

«Nous avons aujourd’hui 80 000 prises potentielles très haut débit sur l’agglomération nancéienne », assure Didier Jenczak, le directeur des relations régionales Est de l’opérateur SFR-Numéricable.

«L’important ce sont les tuyaux, l’infrastructure. Si vous avez l’infrastructure, les services suivent par la suite. La force demeure dans l’infrastructure» dixit Didier Jenczak, le directeur des relations régionales Est de l’opérateur SFR-Numéricable, le 15 décembre dernier au cœur d’une des têtes de réseaux (véritable blockhaus sécurisé où gravitent les différentes lignes de télécommunications) au centre de Nancy. «Nous avons aujourd’hui 80 000 prises potentielles très haut débit sur l’agglomération nancéienne et nos investissements dans la région vont encore s’intensifier puisque fin 2018, ce seront 440 000 logements et locaux professionnels de Lorraine qui seront éligibles à la fibre SFR dont 125 000 en Meurthe-et-Moselle.» Au niveau national, l’opérateur annonce avoir déployé plus d’un million de prises supplémentaires. «Ce rythme va continuer de s’accélérer afin d’atteindre 12 millions en 2017, 18 millions en 2020 et 22 millions en 2022.» L’opérateur «tire» (grâce au réseau de Numéricable, d’où le rapprochement entre les deux entités l’an passé), son propre réseau de fibre jusqu’aux portes des habitations, les quelque mètres restants pour entrer à l’intérieur des habitations sont alors réalisés en câbles coaxiaux.

Subtilités techniques…

Une jonction technique nécessaire (du fait de la réglementation en vigueur au niveau du déploiement de la fibre optique chez l’habitant) mais qui, selon Didier Jenczak, n’entrave en rien la qualité du réseau et de son débit. «La technologie que nous avons développé permet une connexion de 100 méga aujourd’hui et d’un giga demain.» Des subtilités techniques et réglementaires difficilement compréhensibles aujourd’hui pour l’utilisateur final un peu perdu avec ces différentes annonces. Le Grand Nancy a d’ailleurs, par voie de presse, annonçait via Jean-Pierre Dessein, vice-président chargé des télécommunications, la volonté d’y voir plus clair sur le sujet pour son territoire. «Personne ne s’y retrouve dans les annonces faites par les différents opérateurs. Il faut un langage commun donnant des informations claires et précises. Nous avons décidé de réunir autour d’une table, début janvier, les acteurs de la fibre optique.» (source : Est Républicain du 18 décembre). Quoi qu’il en soit cette course aux infrastructures devrait se poursuivre jusqu’en 2022 (date à laquelle l’ensemble du territoire national devrait être couvert d’après le Plan Très Haut Débit mis en place par l’État). Un marché juteux pour les opérateurs mais également une manne d’emplois pour toute une filière. «La mise en oeuvre du plan très haut débit va nécessiter plus de 30 000 formations au niveau national. Le développement de notre filière va engendrer le recrutement massif de techniciens», a assuré Étienne Dugas, le président de la Fédération des industriels des réseaux d’initiative publique (FIRIP) à l’occasion d’une signature de convention avec la CCI Lorraine le 11 décembre dernier (voir notre précédent numéro). La fibre, un moteur économique indéniable mais aux interrogations certaines !