Quand la musique est bonne...

100 000 festivaliers sont attendus pour écouter, partager, découvrir et vivre des moments uniques que seuls les concerts peuvent provoquer. Près de 150 sont programmés. L’Opéra national de Lorraine, la salle Poirel, le Théâtre de la Manufacture, le Théâtre Mon Désert, l’Autre Canal, la MJC Lillebonne, la Basilique Saint-Epvre autant de lieux et scènes prestigieuses qui vont accueillir une programmation de plus en plus ouverte. La recette de la programmation 2022 : 28 % de jazz, 23 % de musiques électroniques, 13 % de rap, de r’n’b et de reggae, 10 % de chanson pop-rock, 8 % de musique du monde, 7 % de ce que les organisateurs définissent comme Omnis (objets musicaux non identifiés), 6 % de musique pour le jeune public et 5 % de folk-blues, soul et funk. Des têtes d’affiche à l’image de Bernard Lavilliers, Dinos, Selah Sue en passant par Jeanne Added, une création originale et pas des moindres le Eastwood Symphonic (piloté par Kyle Eastwood, le fils du grand Clint), des artistes de jazz emblématiques comme Melody Gardot, Anne Paceo ou encore Gogo Penguin et naturellement une grosse partie de la programmation dédiée aux artistes de la région. La musique ne sera pas que dans les salles de concert, elle sera partout. Les rues, les bars, les hôpitaux, les écoles, les universités et au-delà des murs de la cité ducale. Une déferlante de décibels salvatrice. Le NJP, c’est cela, et cela fait près d’un demi-siècle que cela dure ! Une fierté locale, régionale ouverte sur le monde. Un exemple même de vivre ensemble version musique où tous les genres se côtoient, se découvrent, se complètent, se respectent pour ne faire qu’un. Un collectif général autour d’une même cause saine et belle, celle du partage à l’état pur. Du pur bonheur que tous ces bons sons !