À Barlin, près de Lens

Micro-série et qualité : Métal Machines propose un service sur-mesure

Ce bureau d’étude de cinq salariés œuvre dans la création de pièces spécifiques pour les industriels de la région. Visite de Métal Machines.

Jean-François Crépin et Sébastien Daigue, les co-fondateurs de Métal Machines. © Lolita Péron
Jean-François Crépin et Sébastien Daigue, les co-fondateurs de Métal Machines. © Lolita Péron

Les choses changent, ou plutôt, elles évoluent. C’est le cas pour Métal Machines. Il y a quatorze ans, l’entreprise était implantée à Béthune et œuvrait dans la fabrication de pièces spécialisées pour le sport mécanique. «Aujourd’hui, nous nous positionnons comme un bureau d’étude, doté d’un atelier, capable de fabriquer des pièces spécifiques pour les industriels de la région», introduit Jean-François Crépin, qui a co-fondé l’entreprise aux côtés de Sébastien Daigue.

Pour ce faire, Métal Machines peut compter sur ses cinq salariés, dont un dessinateur, un chef d’atelier et un usineur. «L’avantage d’être une petite structure, c’est que nous pouvons nous adapter rapidement aux demandes et aux évolutions du marché. Nous sommes agiles», poursuit le co-dirigeant.

Des pièces spécifiques

Les clients, qui œuvrent dans des domaines aussi variés que la pharmaceutique, l’industrie automobile ou l’agroalimentaire, viennent pour régler certaines de leurs problématiques, avec des cahiers des charges très précis… Et c’est à Métal Machines de trouver la bonne solution. «Pour vous donner un exemple concret : pour A2MAC1, leader mondial du benchmark automobile, nous avons développé une plateforme d’immersion. En effet, l’entreprise réalise régulièrement des tests sur les batteries au lithium, qui peuvent prendre feu. Il leur fallait un outil capable de s’immerger rapidement», explique Jean-François Crépin.

Mais dans son atelier de 420 m², Métal Machines a également développé : une installation qui permet d’aspirer les fumées, un porte bandelettes biologiques et une cellule de nettoyage de 60 m2, entre autres. «Nous sommes malléables. Nous pouvons aussi bien penser, dessiner et fabriquer un banc d’essai de six tonnes, qu’un porte bandelette de cinq grammes», affirme le co-dirigeant. En effet, chez Métal Machines, les salariés travaillent sur de la micro-série voire du one shot.

Un travail reconnu

Métal Machines n’hésite pas à faire appel à des sous-traitants pour certains des produits qu’elle a imaginés. «Nous possédons quelques machines, mais lorsqu’il nous faut quelque chose de spécifique, nous n’allons pas investir pour une seule utilisation… Alors nous travaillons avec quelques sous-traitants de confiance», explique Jean-François Crépin.

Dans les années à venir, des brevets pourraient être déposés. En effet, la plupart des inventions sont uniques, mais pourraient servir à des industriels, bien au-delà des Hauts-de-France. Métal Machines ne demande qu’à se faire connaître et reconnaître. «Mes objectifs : satisfaire mes clients en répondant à leurs attentes avec de la qualité et avoir assez de travail pour assurer l’avenir de mes salariés», conclut-il.