Protestation policière: Darmanin reçoit les syndicats en soirée

Gérald Darmanin recevra les organisations syndicales de policiers dans la soirée, dans un contexte de protestation chez les fonctionnaires de police à la suite de l'incarcération de l'un de leurs collègues...

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, le 11 juillet 2023 à l'Assemblée nationale, à Paris © Geoffroy VAN DER HASSELT
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, le 11 juillet 2023 à l'Assemblée nationale, à Paris © Geoffroy VAN DER HASSELT

Gérald Darmanin recevra les organisations syndicales de policiers dans la soirée, dans un contexte de protestation chez les fonctionnaires de police à la suite de l'incarcération de l'un de leurs collègues, a-t-on appris jeudi dans l'entourage du ministre.

Le ministre de l'Intérieur recevra les organisations à partir de 20H00, place Beauvau, dès son retour en métropole après une visite en Nouvelle-Calédonie. 

Gérald Darmanin est resté silencieux depuis les propos polémique du patron de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, qui avait estimé qu'un policier n'avait pas sa place en prison.

Les déclarations du directeur général de la police nationale, issus d'un entretien publié dimanche par Le Parisien et qui avait reçu l'aval du cabinet du ministre, ont déclenché un tollé d'indignation chez les magistrats et dans la classe politique.

Des policiers sont eux entrés dans une phase de protestation, en se mettant en "code 562", ce qui veut dire en service minimum, voire en arrêt maladie. La mouvement est difficilement quantifiable mais les organisations syndicales assurent qu'il prend de l'ampleur partout en France.

La contestation est venue de Marseille il y a une semaine après l'incarcération d'un policier de la BAC (brigade anti-criminalité), soupçonné d'avoir roué de coups un homme de 21 ans, avec trois autres collègues, dans la nuit du 1er au 2 juillet. Les faits se seraient produits lors des émeutes qui ont embrasé le pays à la suite de la mort de Nahel, tué par un policier lors d'un contrôle routier.

Frédéric Veaux était ensuite venu en soutien des policiers en s'exprimant dans Le Parisien. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, avait déclaré sur Twitter (rebaptisé X cette semaine), qu'il partageait ces propos.

Ces deux plus hauts cadres de la police française ont été les seuls à s'exprimer. La parole du ministre de l'Intérieur est très attendue.

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