Promouvoir richesses et talents de la Pévèle historique

Fin mai 2013, une jeune Parisienne découvre la Pévèle et lui trouve bien des charmes et des atouts injustement méconnus, même intra-muros. Elle crée donc une association pour ce territoire «préservé mais pas isolé». Les projets s’accumulent et fédèrent déjà…

Sarels 1 – Chloé Sarels donne le La de la promotion de la Pévèle avec énergie, simplicité et optimisme !
Sarels 1 – Chloé Sarels donne le La de la promotion de la Pévèle avec énergie, simplicité et optimisme !

 D.R.

Chloé Sarels donne le la de la promotion de la Pévèle avec énergie, simplicité et optimisme !

Ouvrir www.jaimelapevele.fr et Facebook et accéder au site de cette association créée en mai dernier à Aix-lez-Orchies, c’est être déjà à l’heure de la future communauté de communes du Pévèle-Carembault qui sera active en mai 2014, après les municipales. Elle suscite un grand intérêt puisqu’à ce jour, elle a pour la soutenir le Pays pévélois créé en 2009, «Pévèle demain» (ex-Pévèle 2000) présidé par Alain Hespel, le Club des entrepreneurs de Mme Pagan, un Club des entrepreneurs de Sud-Pévèle présidé par Murielle Lapage et, depuis mai, «J’aime la Pévèle» avec Chloé Sarels.

 Un territoire mal connu. Qu’est-ce qui décide une jeune Parisienne à s’intéresser à la Pévèle ? «Après mes études de droit, j’ai connu le monde de l’entreprise en Pévèle. Je suis devenue, dans une société jeune et dynamique à Orchies, juriste puis chef de projet web, explique-t-elle. Ce qui m’a étonnée, depuis trois ans que j’ai quitté Paris, c’est l’ignorance quasi générale, et même en interne, de ce territoire à qui le Pays pévélois a été le premier à donner une identité qui a encouragé les politiques à agir. L’idée de promouvoir ce pays m’a habitée et, en mai 2013, je me suis décidée à monter mon association qui n’a pour but que de valoriser, via des actions et de la communication, cette Pévèle.»

 Des actions en 2014. Proche de «Pévèle demain», l’association veut s’adresser à la «Pévèle historique», incluant donc nos amis belges du Tournaisis et le Marchiennois, territoires que les ciseaux de l’Etat et du droit ont écartés. «A un rayon de 300 km, il y a dans toutes les directions un potentiel énorme, sourit Chloé, touristique, rural, économique et humain. La Pévèle est intacte mais elle n’a pas vocation à rester isolée à condition qu’on parle d’elle. J’ai aussi voulu que tout ça parte de la base pour aller vers les décideurs et pas le contraire.» L’association est totalement indépendante, financée par des cotisations et soutenue par quelques entreprises ou structures mais en qualité de simples membres.

Après avoir participé au salon Créer, bâti un site internet, interviewé nombre d’entrepreneurs dont une nomenclature est en cours, réalisé une vidéo récente sur l’utilisation des chevaux traits du Nord, l’association projette d’autres actions : en septembre 2014, organiser un grand débat public sur «Qu’est-ce que notre intercommunalité peut nous apporter ?»,un journal de quatre pages qui va être lancé début 2014, ainsi qu’un réseau d’informateurs dans les villages.

 Bref, ça bouge en Pévèle, «J’aime la Pévèle» se fait connaître à grand renfort de badges sympathiques mais aussi de projets concrets et rassembleurs. Chloé Sarels résume… «  C’est d’action que nous avons besoin avant tout ! »