Prêt à porter: Chez «Jass» à Nancy...

Jacinta, alias «Jass» a redonné vie à l’ex Bonhomme de Bois.
Jacinta, alias «Jass» a redonné vie à l’ex Bonhomme de Bois.

La rue d’Amerval à Nancy s’est enrichie d’un nouveau commerce à la fin de l’année dernière. Jacinta, alias «Jass», a eu un coup de cœur pour la boutique, l’ex Bonhomme de Bois. Experte en prêt à porter féminin, elle y propose logiquement des vêtements pour les femmes, férues de mode et en prime, à des prix attractifs.

 De l’ancien Bonhomme de Bois, il ne reste presque plus rien. Ni les jouets, ni les étagères, ni même l’escalier qui montait à l’étage. «Jass» a tout refait, sauf le sol ! «Jass», c’est Jacinta, la dynamique commerçante, à la tête de sa toute première boutique rue d’Amerval. Mais la jeune femme a déjà une grande expérience dans le domaine. «Pendant 14 ans, j’ai été responsable d’un magasin rue de la Faïencerie», souligne-t-elle. Autant dire que la vente, elle connaît… Mais ce dont elle rêvait depuis quelque temps, c’était d’ouvrir sa propre boutique, rien qu’à elle ! L’idée a fait son chemin petit à petit, jusqu’à ce qu’elle visite au début de l’année dernière le local laissé vacant par Le Bonhomme de Bois. «J’ai eu un coup de cœur. J’ai tout de suite aimé l’emplacement et la rue», précise-t-elle.

Un projet au long cours

Pourtant, Jacinta ne se précipite pas. Petit à petit, elle construit son projet, le budgétise pour aller convaincre les banques de la soutenir financièrement. «Les démarches ont été plus longues que prévues», reconnaît-elle. Elle en profite pour trouver des fournisseurs. «Je cherchais, et je continue à chercher, des marques que l’on trouve peu ou pas à Nancy». La jeune femme a par ailleurs choisi d’avoir un stock limité afin de renouveler sa gamme régulièrement.

Un style urbain, industriel

Après avoir obtenu le feu vert des banques, elle se lance dans les travaux. «En finalité, il n’y avait pas grand-chose à faire», affirme-t-elle. Pourtant, la boutique d’aujourd’hui est différente de celle d’hier. Les murs ont été repeints en blanc ou recouverts d’un papier peint imitation brique. Pour le mobilier, Jacinta a opté pour un subtil mélange de meubles anciens et industriels comme cette vieille armoire métallique de chantier entièrement refaite par son mari.

Un lieu chaleureux

Jacinta souhaitait avant tout faire de sa boutique, un lieu où il fait bon se poser quelques minutes, le temps de flâner et d’essayer les vêtements. Elle a ainsi multiplié les petits espaces pour guider les clients en disposant notamment des tapis de-ci de-là. À l’entrée, une vitrine sur pied accueille les visiteurs. Jacinta y expose des accessoires ou de jolies pièces. Des étagères et des portants, faits de bois et de métal, ont été installés sur chaque mur. Les vêtements sont répartis en fonction des marques, des matières ou encore des couleurs. Au centre de ses soixante mètres carrés de boutique, elle a installé un petit salon où «les messieurs aiment se lover en attendant leur compagne», précise-t-elle avant d’ajouter avoir pensé également à la machine à café… Mais bien au-delà de la décoration, ce sont surtout les cabines d’essayages qui remportent tous les suffrages. Une fois n’est pas coutume, elles sont confortables ! Nous avons enfin de l’espace pour nous changer sans nous cogner contre les cloisons. La commerçante, décidément aux petits soins avec ses clientes, prévoit d’y ajouter des tapis pour le bien-être de nos petits petons…

De Cocco Bello à Banditas

Jacinta s’est servie de son expérience en prêt à porter pour constituer sa collection. Elle vise une clientèle âgée de trente ans et plus. «J’ai choisi des vêtements qui me plaisaient et qui sont susceptibles de correspondre à ce que recherche les femmes aujourd’hui», explique-t-elle. Elle a dans un premier temps porté son choix sur des marques comme Cocco Bello, Kilibbi ou encore Sweewe. Désormais, elle propose également des produits de chez Banditas, la petite marque marseillaise qui grimpe !