Presstance parle des relations presse aux entreprises

Agence de relation presse et relations publiques, Presstance organise régulièrement des rencontres auprès de chefs d’entreprises ou de communicants pour évoquer leurs rapports avec la presse et les journalistes. L’un d’eux a eu lieu cette année à Amiens.

Véronique Martin, en haut à droite, directrice de l’agence Presstance.
Véronique Martin, en haut à droite, directrice de l’agence Presstance.

 

Véronique Martin, en haut à droite, directrice de l’agence Presstance.

Véronique Martin, en haut à droite, directrice de l’agence Presstance.

Ni trop, ni trop peu. Sélectionnez la presse. Contacter le journaliste par téléphone. Ne pas demander de relire un article ». Ces quelques règles des relations presse ont été données par Véronique Martin, directrice de Presstance, une agence spécialisée dans les relations presse et les relations publique installée à Chantilly, dans l’Oise. « Nous travaillons essentiellement à Paris et dans le nord de Paris, explique-t-elle. Nos clients sont des entreprises et institutionnels qui ont décidé d’avoir régulièrement des retombées dans les médias ».

Échanges et conseils
L’agence avait organisé à Amiens son 4e café Presstance à Amiens sur le thème “Et si on parlait de vous dans la presse ?”, en présence de chargés de communications, chefs d’entreprises ou encore d’entrepreneurs indépendants. Le but de ce rendezvous est d’échanger sur les relations de chacun avec la presse et de donner quelques conseils. A l’image des quelques “règles” énoncées par Véronique Martin. Comme « Ni trop, ni trop peu. Si toutes les semaines vous envoyez une info, les journalistes risquent d’en avoir ras le bol », explique-t-elle. Ou « sélectionner la presse. Il ne faut pas envoyer systématiquement vos communiqués à tout le monde, poursuit-elle. Respectez le journaliste. Dans notre travail, ce que nous valorisons, c’est la sélection du bon journaliste, du bon média, notamment avec la presse nationale » Proactif ou réactif Autour de la table, chacun fait part de ses expériences, dont les chargés de communication ou relations presse qui sont amenés à travailler de manière proactive ou réactive. « Nous sommes dans les deux cas, aff irme ainsi Dominique Taupin, chargée de communication à l’agence régionale de santé (ARS). Nous avons eu des sujets chauds où nous étions en gestion de crise ». Dans le cas où l’ARS est proactive, « nous essayons d’avoir la main sur l’angle d’attaque, et tous les 15 jours, nous essayons d’envoyer un communiqué. Nous avons de bonnes reprises dans la presse ». Autre sujet abordé, l’organisation de conférence de presse. Il y a un intérêt « s’il y a un scoop ou s’il y a plusieurs partenaires », explique Véronique Martin. « A partir du moment où il y a une conférence de presse, nous essayons de montrer quelque chose », ajoute Barbara Faucillon, chargée des relations presse chez Orange, qui fait référence au lancement de la fibre optique par l’opérateur. La question du web a également été posée. « Aujourd’hui, c’est devenu très important, estime Véronique Martin. Ça représente 30 à 40 % des retombées des communiqués et permet d’améliorer le référencement, d’avoir des informations positives sur vous. »