Premiers pas réussis pour Weembi

Le tube mesure 14 mètres de haut et 5
Le tube mesure 14 mètres de haut et 5

 

D.R.

Aurélien Cabezon, gérant de Weembi.

 

 

D.R.

Le tube mesure 14 m de haut et 5,2 m de diamètre.


 

Ouvert le 11 juin dernier sur la zone d’activités de Lesquin, Weembi est aujourd’hui le plus grand simulateur de chute libre au monde et le premier des Hauts-de-France. L’offre ludico-sportive a déjà séduit le grand public mais aussi les entreprises.

 

 

 

Qui aurait cru que le plus grand simulateur de chute libre de la planète, devant celui de Dubaï, s’installerait dans la ville de Lesquin ? C’est le pari fou et ambitieux qu’ont relevé Aurélien Cabezon et ses trois associés, champions du monde de parachutisme : «On a tous déjà fait le rêve de voler, ici on le réalise», glisse, tout sourire, le gérant. Il a fallu un investissement de 7 millions d’euros pour voir le troisième simulateur français sortir de terre. Weembi s’étend sur 924 m² sur un terrain de 3 000 m². Le tube qui mesure 14 mètres de hauteur et 5,2 mètres de diamètre donne la sensation de voler grâce à la vitesse du vent capable de monter jusqu’à 280 km/h. Les deux premiers mois d’activité s’avèrent déjà satisfaisants : «Je suis très content des débuts, la soufflerie tourne en moyenne 6 heures par jour et peut monter à 10 heures lorsqu’il y a du monde. Il peut y avoir jusqu’à 500 personnes par jour et nous avons de très bons retours », se réjouit Aurélien Cabezon. 

 

Démocratiser la discipline. C’est sans doute l’un des sports les moins populaires en France, mais Aurélien Cabezon et son équipe ont la volonté de changer la donne : «En nous implantant dans le Nord, nous souhaitons vraiment démocratiser la discipline.» Pour cibler divers publics – grand public, parachutistes pratiquants et moniteurs en devenir –, l’offre ludico-sportive se veut diversifiée, avec notamment des baptêmes et des brevets pour en apprendre tous les rudiments. Weembi compte actuellement huit moniteurs parachutistes professionnels. Un effectif qui pourrait s’étoffer selon l’affluence du public. 

 

Un marché qui ne subit pas la crise. «Le marché du loisir est clairement en croissance», juge Aurélien Cabezon qui constate l’engouement pour son offre ludique. Installé à Lesquin quasiment en même temps que la grande salle d’escalade, What’s Up, ce choix n’est en rien anodin : «C’est une zone d’activités en devenir à proximité de Lille, avec une visibilité stratégique grâce à l’autoroute», explique le directeur. En septembre, le lancement d’un bar à cocktails est prévu autour de la soufflerie. «Les gens pourront venir boire un verre en rentrant du travail sans forcément tester le simulateur», glisse l’intéressé. De l’idée, Aurélien Cabezon n’en manque pas. Si le succès continue pour Weembi, le gérant n’exclut pas d’étendre le concept à d’autres villes. 

 

 

ENCADRE

 

 Offre destinée aux entreprises 

 

Depuis son ouverture, Weembi a déjà reçu une trentaine d’entreprises de la région, de toute taille et de tout secteur d’activité. D’une capacité d’accueil de 60 personnes, les entreprises peuvent y organiser des réunions de travail et séminaires, tout en accordant à leurs collaborateurs un temps de loisir. Il est également possible de privatiser l’espace le temps d’une soirée pour tester le simulateur de chute libre, le tout autour d’un cocktail et d’un buffet.