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Premier distributeur de combustibles de Picardie à Abbeville
Le dirigeant de Distribution Bois Curillon (DBC) Kevin Curillon a récemment installé le premier distributeur de combustibles de Picardie à Abbeville. On peut y trouver du bois, mais le jeune homme envisage par la suite de proposer du charbon et des pellets, quand les prix auront baissé.
Désormais les Abbevillois et les habitants des communes limitrophes peuvent acheter du bois 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Demeurant à Grébault-Mesnil, Kevin Curillon vient d’installer un distributeur de combustibles qui comporte douze casiers.
Le bois revient à la mode
« J’ai vu qu'une personne du Pas-de-Calais en a implanté une dizaine, c’est que le concept séduit, commente le gérant de DBC. Cela fait des années que je fais mon bois, c’est un moyen de chauffage qui revient à la mode. Le bémol, c’est qu’il faut de place pour attendre qu’il sèche et s’en servir. Le bois, en majorité du hêtre, que je propose est sec. Cela évite aussi aux gens de sortir une grosse somme d’argent en une seule fois. »
Kevin Curillon a eu la chance de pouvoir installer son distributeur sur le parking de la station de lavage L’éléphant bleu, ce qui permet aux clients de stationner à proximité, et sur le boulevard de la République, un axe très passant. Il est le premier de Picardie à proposer ce service, il espère ensuite exporter son concept à Amiens, Blangy-sur-Bresle et sur les trois Villes sœurs.
Concrètement, sur place, un QR code a été apposé sur les casiers, il dirige vers le site Internet pellets-drive.fr. Avant la première utilisation, il faut s’inscrire puis sectionner la ligne bois de chauffage, et régler son achat.
Un mail est ensuite envoyé avec le code à quatre chiffres permettant d’ouvrir le casier et de récupérer sa commande. Le dirigeant dépose trois sacs contenant au total une trentaine de morceaux de bois, proposés à 19,50 euros, soit 6,50 euros le sac : « Je suis moins cher que certaines enseignes qui n’hésitent pas a en proposer à près de 9,50 euros le sac », assure t-il.
Kevin Curillon remplit régulièrement ses casiers : « C’est du bois qui est livré en grumes par camion depuis une scierie de Seine-Maritime. C’est le seul intermédiaire, je les débite moi-même, je coupe des morceaux de 33 centimètres, ils entrent dans tous les poêles. Ensuite, je les mets en filet, j’y passe beaucoup de temps, ce qui permet aux clients de n’avoir rien à faire. »