Pour aller encore plus loin

Initiées par Ecopal , la communauté urbaine de Dunkerque, le Grand Port autonome de Dunkerque et l'Agur (Agence d'urbanisme), les "48 heures de l'écologie industrielle" ont réuni différents publics et partenaires autour de plusieurs rendez-vous : un colloque ponctué de tables rondes, témoignages et visites de sites pour le milieu professionnel, une rencontre entre les ports de Dunkerque, Saint-Nazaire, Strasbourg et Le Havre, ainsi qu'un déjeuner avec les élus.

Suren Erkman, professeur à l'université de Lausanne et spécialiste international des questions d'écologie industrielle
Suren Erkman, professeur à l'université de Lausanne et spécialiste international des questions d'écologie industrielle

 

D.R.

Suren Erkman, professeur à l'université de Lausanne et spécialiste international des questions d'écologie industrielle

 Mais aussi, et c’est une première, une conférence à destination du grand public, en compagnie de Suren Erkman, professeur à l’université de Lausanne et spécialiste international des questions d’écologie industrielle, venu présenter l’origine de cette notion et ses applications concrètes dans notre quotidien. Au final, l’objectif de ces “48 heures de l’écologie industrielle” était “de pouvoir faire le point sur ce que chacun fait, d’échanger les bonnes pratiques et expériences, pour savoir comment aller plus loin sur ce sujet, L’idée est de profiter de la dynamique en place sur le territoire dunkerquois pour la généraliser: voir plus grand, plus loin“, relatait Didier Cousin, président d’Ecopal, association qui promeut et concrétise l’écologie industrielle sur le territoire dunkerquois depuis 2001. “Aujourd’hui, on a un certain nombre de filières présentes mais pas forcément complètes, poursuivait Yvez Lalaut, directeur de l’aménagement et de l’environnement du Grand Port maritime de Dunkerque. Il faut donc les compléter en attirant de nouvelles activités pour combler les mailles, des activités créatrices d’emploi et de plus-value pour le territoire. La mise à jour de la toile industrielle va permettre d’identifier ces manques et opportunités.” Venu pour la première fois à Dunkerque en 1999, Suren Erkman se disait quant à lui “ravi de voir qu’une dynamique s’est enclenchée avec les entreprises et les collectivités publiques“. Et d’ajouter, plein d’enthousiasme et d’encouragements : “Il y a 15 ans, je n’aurais pas pu rêver mieux.” Reste maintenant à trouver comment “continuer l’aventure sans scier la branche sur laquelle nous sommes assis“, dixit l’expert. Economie compétitive, basculer du produit à la performance, boucler, dématérialiser, équilibrer, décarboner, recycler le phosphore, capter le Co2… Pour ça, l’écologie industrielle a encore quelques atouts dans son jeu.