Plus de proximité, de synergies et de débouchés !

Quinze ans après la création de son cabinet d’expertise comptable (groupe CABEX) dans le Douaisis, Guy Quentin cherchait de l’espace. Classée ZFU, la ZA du Chevalement  proposait du foncier. La décision ? Construire  un siège sur 4 600 m² . Investissement d’1 M€ justifié puisque, peu de temps après, les voisins et amis du cabinet Quentin, Philippe Desprez (SOJ€FI) et Patrick Stachowiak (AP Consulting) le rejoignaient.

Expertise comptable. Ce cabinet indépendant propose ses services d’expertise comptable sur le Douaisis, la Métropole et la Côte d’Opale. Apparaissent en 2013 de nouvelles pistes…  «Nous créons  une cellule pour les collectivités locales, explique Guy Quentin, et le service à la personne. Il nous fallait une vitrine près de l’autoroute, avec  le chevalement nous sommes faciles à situer, nous avons de la place, nous allons commencer une campagne de communication sur la région. Autre innovation, nous nous déplaçons chez le client avec qui nous allons resserrer les relations. Proximité, contact humain : nous restons à taille humaine et nous ne nous laissons pas abattre par la crise. Le contexte n’est pas si morose que ça, on doit trouver en soi des ressources. Il faut augmenter et diversifier son offre, ainsi nous nous tournons vers les  associations. Il faut se donner du temps, des moyens et se faire un peu souffrir…»

Recouvrement. Philippe Desprez, gérant de SOJ€FI et directeur juridique du cabinet Quentin, opère sur la France dans le recouvrement de créances, et dans la région en défiscalisation et placement financier. Depuis 15 ans, il avoue ne pas avoir de problèmes d’activité, la crise est venue le conforter : «Les gros ont créé leurs sociétés de recouvrement, cela a libéré des parts de marché pour les structures comme les nôtres. La seule vraie difficulté réside plutôt dans la qualité des contentieux. Les entreprises sont aujourd’hui de plus en plus souvent en redressement judiciaire et le particulier, en procédure de surendettement. »

Une “bataille à gagner“. Enfin, Patrick Stachowiak a créé AP Consulting. Lui vient de l’industrie du verre avec une formation de communicant et a exercé pendant 30 ans dans l’univers de l’audit et du conseil en région. Mais il vise aussi l’Hexagone. Ce qui l’intéresse, ce sont les synergies entre ces trois sociétés. «Nous sommes complémentaires, explique-t-il. On couvre toutes les phases du management de l’entreprise. Ces synergies peuvent être différenciées. J’assure déjà la communication de nos sociétés car c’est elle l’avenir ! Je dois, quant à moi, élargir mon offre. Je pense que le Public sera intéressé par les audits, il faut récupérer les habilitations ministérielles, créer des types de contrats pour les petites entreprises entre la TPE et la PME. Et proposer des diagnostics en développement durable. J’ai signé la charte CO₂, je prends déjà en charge les diagnostics de l’éclairage public sur 64 communes. Mais la bataille à gagner, ce sera la communication !»