"Placer l'ESS au cœur de nos projets politiques"
Pendant plus d’un mois, l’économie sociale et solidaire s’est mise en scène dans l’agglomération dunkerquoise. Forums, animations, projections, portes ouvertes, conférences… : plusieurs dizaines de rendez-vous ont été donnés par les nombreux acteurs du territoire pour inviter les Dunkerquois à découvrir ce qu’est l’ESS à travers leurs activités. L’occasion pour la communauté urbaine de Dunkerque de rappeler ses objectifs dans le domaine. “Nous comptons beaucoup de forces vives sur le territoire, il faut maintenant que l’économie sociale et solidaire soit placée au cœur de nos projets politiques, rappelait Sony Clinquart, vice-président en charge du développement social et solidaire. Dans le cadre des Etats généraux de l’emploi local (EGEL), deux groupes ont travaillé sur le sujet pour valoriser, renforcer et irriguer notre territoire, tout en s’appuyant sur des pratiques qui existent déjà. Il faut continuer dans cette voie, rebondir sur les préconisations soulevées par les EGEL et transformer les paroles en actes.” “Tous les emplois que nous pouvons créer nous devons aller les chercher, renchérissait Jean-Yves Fremont, conseiller communautaire délégué à l’insertion, s’appuyant sur le poids de l’ESS dans le bassin dunkerquois qui s’élève à 12,4% de l’emploi. Aujourd’hui, nous devons faire travailler les structures en synergie, les mettre en lumière et voir une montée en puissance de l’économie sociale et solidaire.” Sony Clinquart a ainsi annoncé la création d’un club de l’ESS “qui rassemblera un certain nombre de partenaires et structures qui œuvrent dans le champ de l’ESS, pour qu’il y ait une vraie dynamique en leur permettant de travailler plus souvent et plus facilement ensemble. Il ne faut pas réduire l’ESS au contrat aidé. L’objectif est de mettre en exergue toute la dynamique économique et sociétale que ça crée sur le territoire. À partir de cette émulation, on peut espérer voir naître de nouvelles initiatives et mettre en place un vrai projet d’ici un an ou deux“.