PCB toujours à la recherche d’uneamélioration de sa performance

L’entreprise PCB (Pré Cut Barde) a été créée à Douai en 1994 par le père des actuels gérants. Arrivée sur Lens en 2000, la société de 40 salariés, spécialisée dans la fabrication de la barde de porc à partir de la bardière, se développe et se diversifie. Les frères Van de Woestyne souhaitent maîtriser le processus de fabrication de A à Z et ne plus avoir recours à la sous-traitance. Pour cela, ils investissent 4 millions d’euros dans la construction d’une unité de surgélationcongélation et proposeront à leurs clients (30 % sont des salaisons et 70 %, des entreprises spécialisées dans la découpe de viande de porc, boeuf et veau) d’assurer le stockage de la marchandise et leur livrer celle-ci décongelée et prête à être transformée.

La Gazette. Pourquoi avezvous décidé de participer à nouveau à ce challenge ?

Alexis et Michael Van de Woestyne. En 2009, lors de notre première participation au challenge, nous avions remporté un trophée. Nous avons eu beaucoup de retombées vis-à-vis de nos clients. Cela nous a également ouvert certaines portes. Se faire connaître auprès d’institutions donne une image positive de l’entreprise. Aujourd’hui, nous voulons à nouveau sonder nos clients af in de vérifier si nous sommes toujours aussi performants. Le challenge nous permet d’avoir un regard extérieur et de nous mettre la pression. Nous souhaitons faire aussi bien qu’il y a deux ans, être le plus dynamique possible et offrir un réel service autour de la barde.

Vous considérez-vous comme une entreprise performante ?

Clairement oui. Cependant, cela fait du bien de refaire un point, de se remettre en question et d’avoir un regard extérieur pour analyser l’entreprise, tout en mesurant l’impact par rapport à la clientèle. Malgré tout, nous essayons de toujours aller plus loin, en personnalisant au maximum la relation client. Nous souhaitons garder le contact et nous visons avant tout la satisfaction des clients. Lorsque la recette est bonne, il est important de la garder. Sur le principe rien n’a changé.

Aujourd’hui, notre volonté est de nous tourner vers le négoce pour nous développer vers d’autres métiers Aujourd’hui que souhaitezvous faire ?

Nous souhaitons développer de nouveaux produits et nous développer plus encore à l’export. Pour cela, nous avons besoin de jauger ce que pensent les clients. Dans nos métiers, la tendance est d’avoir de plus en plus d’entreprises de grosse taille, notre volonté est réellement de nous faire reconnaître comme étant une marque.