Oudéa-Castéra dit avoir présenté ses "excuses" aux enseignants de l'école publique Littré

La ministre de l'Education Amélie Oudéa-Castéra, au coeur d'une polémique liée à la scolarisation de ses enfants, a assuré mardi avoir présenté des "excuses" aux enseignants de l'école publique parisienne Littré, d'où elle avait retiré son...

 © Olivier FENIET
© Olivier FENIET

La ministre de l'Education Amélie Oudéa-Castéra, au coeur d'une polémique liée à la scolarisation de ses enfants, a assuré mardi avoir présenté des "excuses" aux enseignants de l'école publique parisienne Littré, d'où elle avait retiré son fils aîné pour le mettre dans le privé.

Laministre, accueillie à sa sortie de l'établissement par des huées comme cela avait déjà été le cas à son arrivée plus d'une heure avant, a souligné qu'elle "devait" ces "excuses" pour avoir "blessé" les enseignants et qu'elle "regrettai(t) de les avoir cités nommément" devant la presse lorsqu'elle avait évoqué, vendredi dernier, les "paquets d'heures" "pas sérieusement remplacées" dans le public.

"J'ai à cœur qu’ils puissent être un peu épargnés de tout ça et retravailler dans la sérénité", a-t-elle souhaité.

"C’était aussi une conversation utile, constructive, dans laquelle on a évoqué ensemble l’avenir de l’école. Ils m’ont fait part de leurs attente, de leur vision de comment améliorer et traiter les problèmes de l’école. C'est cette feuille de route que je vais continuer à porter, en restant à l’écoute", a ajouté la ministre. Elle a aussi clamé sa volonté de "continuer le dialogue social" avec les syndicats.

Elle a affirmé vouloir retourner sur le terrain dès la fin de la semaine et "dans  les semaines qui viennent, pour traiter les problèmes et pour faire réussir l’école".

Nommée jeudi à la tête d'un super ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des JO, la ministre est embourbée dans une polémique depuis ses propos de vendredi, lors d'un déplacement avec le Premier ministre Gabriel Attal dont le gouvernement affronte sa première tempête.

Tant son choix d'inscrire ses trois fils à l'école Stanislas, prestigieux établissement privé des beaux quartiers de la capitale que ses motivations déclarées, à savoir "des paquets d'heures pas sérieusement remplacées" dans le public, ont provoqué un tollé.

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