3 questions à…
Olivier Fabre, directeur de l’Agria Grand Est
La Semaine nationale de l’emploi agroalimentaire s’est déroulée la semaine dernière un peu partout en France. À l’instar de l’ensemble des secteurs aujourd’hui, les difficultés de recrutement sont bien présentes. Dans la région, près de 4 000 postes sont à pourvoir.
L’Agria Grand Est (Association régionale des industries agroalimentaires) a participé pour la deuxième fois à La semaine nationale de l’emploi agroalimentaire, pourquoi ?
Notre filière est méconnue et véhicule encore beaucoup de préjugés. La grande majorité de nos entreprises sont des PME de moins de vingt salariés. Le secteur représente 10 % de l’emploi manufacturier régional. C’est le deuxième secteur après celui de la métallurgie.
Combien de postes sont-ils à pourvoir dans la région ?
Plus de 4 000 postes sont identifiés. Du conducteur de ligne de production, à animateur logistique ou encore technicien de maintenance industrielle. Ces postes affichent des perspectives d’évolution. L’ancrage local de nos structures participe à la dynamique territoriale.
Comment la semaine s’est-elle déroulée ?
Une vingtaine d’actions ont été mises en place avec le concours d’entreprises agroalimentaires et les centres de formation. Ils ont répondu à l’appel pour offrir aux demandeurs d’emploi et aux jeunes l’opportunité de visiter leurs sites et de se faire réellement une idée de la vraie réalité de nos métiers.