Okapi : un facilitateur pour vos courant d’affaires

L’okapi, un animal surprenant, représente l’entreprise que Daniel Lenglen a créée en octobre dernier.

Daniel Lenglen est un autodidacte, un passionné. Après 23 années dans le domaine du travail temporaire durant lesquelles il s’est construit un solide réseau professionnel, il décide de voler de ses propres ailes et de créer une activité de service aux entreprises. «J’étais directeur opérationnel grand Nord pour le groupe Adecco. Je gérais 80 agences, plus de 300 collaborateurs, 45 000 intérimaires.»
En 2007, suite à une réorganisation au sein du groupe Adecco, il décide de quitter son poste : «Initialement, je voulais reprendre une entreprise de la région Nord – Pas-de-Calais spécialisée dans le B to B, plus particulièrement le négoce.» Seulement, après dix mois de recherche, il se rend compte que ce n’est pas simple.
Il se forme donc, suit un parcours type ESC sur mesure et aborde plusieurs thèmes tels que le droit des sociétés, le droit du commerce, le management, la comptabilité, etc. «Dans le cadre de ce parcours de formation, j’ai été amené à travailler sur un concept que j’ai amélioré pour aboutir à l’entreprise que je dirige aujourd’hui», détaille-t-il.
Fort de son expérience et de sa formation, il décide de créer un réseau sous enseigne, qu’il a baptisé DL services. Son idée est d’apporter aux TPE et PME tout ce qu’il a appris au sein de grands groupes. «Mon activité consiste à être un facilitateur, un accélérateur pour les besoins professionnels ou personnels de mes adhérents.»

Une nouvelle marque. Okapi Facilities Management, la marque qu’il a créée en octobre 2016, Daniel Lenglen l’avait imaginée alors qu’il était tout jeune. «J’ai toujours été fasciné par les okapis. D’une grande rareté et d’une extrême beauté, ils sont à mi-chemin entre la girafe, le zèbre et l’antilope. Je voulais aussi surprendre et créer un buzz», avoue ce passionné de la nature et du monde animal.
Avec Okapi, Daniel Lenglen axe son accompagnement sur quatre axes : «vendre, recruter, gérer et manager». Pour les adhérents cela fait partie de l’offre ; pour les autres, cela se concrétise par des actions ponctuelles, sur demande et sur mesure.
Par ailleurs, il ne veut plus entendre parler de réseau, mais surprendre, étonner, se différencier. «Aujourd’hui, ma plus grande fierté est qu’Okapi compte 108 chefs d’entreprise adhérents, mais également un carnet d’adresses de plus de 2 500 personnes rencontrées pendant 30 ans de vie professionnelle.»
Si ce concept n’est pas nouveau (il l’avait imaginé il y a plus de dix ans), «sur le terrain, cela se traduit par des réunions thématiques, la présentation des activités des membres, des rencontres business, mais aussi de la détente et de la convivialité».
Daniel Lenglen est aujourd’hui en relation avec d’autres acteurs de la vie des entreprises pour créer une association, un label qui pourrait aboutir à une dynamique nationale. «Je suis actuellement en relation avec des personnes sur Lyon, Nice, Marseille, Cholet ou encore Nantes, Reims. Un réseau de connaissances qui, comme moi, souhaitent aller plus loin et continuer d’étonner.»
Le mot de la fin, Daniel Lenglen aime le répéter régulièrement lors de ses réunions : «Dire, ça fait rire ; faire, ça fait taire !» À méditer…