Nouveau site et rôle économique

Le nouveau site du Parc naturel régional de l’Avesnois a été officiellement lancé. Il s’organise en trois grands volets : service, territoire, projet.
Le nouveau site du Parc naturel régional de l’Avesnois a été officiellement lancé. Il s’organise en trois grands volets : service, territoire, projet.
D.R.

Le nouveau site du parc naturel régional de l’Avesnois a été officiellement lancé. Il s’organise en trois grands volets : service, territoire, projet.

Lors des vœux au parc naturel régional de l’Avesnois le 19 janvier, le nouveau site de l’institution, réalisé en interne pour l’essentiel, a été officiellement lancé. L’ancien avait dix ans.

Durant cette cérémonie, le rôle économique du Parc a été évoqué à diverses reprises. Même si ce n’est sa vocation première comme l’a rappelé son président, Paul Raoult : son «cœur de métier», son «âme», c’est la biodiversité.

 

Quelques exemples 2012. D’abord, la création de la marque “Pierre bleue” qui entend promouvoir tant la «matière première» que le savoir-faire des artisans tailleurs de pierre (à Hon-Hergies et Wallers-en-Fagne). Ensuite, la mise en place d’un réseau des restaurateurs de l’Avesnois (ils sont sept pour l’instant) et d’une “Assiette avesnoise”, visant à encourager la présence de produits locaux dans les menus. Ou encore, le Forum Restaure transfrontalier en 2012, qui met à l’honneur la filière de restauration de l’habitat ancien. En matière touristique, une application/jeu sur Smartphone va être testée au printemps, pour trois parcours à pied (Féron, Obies et Wallers-en-Fagne).

Paul Raoult a estimé que l’Avesnois avait commencé à rattraper son retard sur la Thiérache de l’Aisne dans le domaine de la filière bois de chauffage et qu’il avait dix ans d’avance sur le parc Scarpe-Escaut, avec son Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau.

S’il a souhaité que le parc devienne le «coordonnateur des politiques» dans ce domaine de la biodiversité, il a aussi reconnu le succès des actions du PNRA qui reposent «sur la bonne volonté des partenaires”. Il a cité l’exemple de l’agriculture. Le Parc accompagne les MAET (Mesures agro-environnementales territorialisées) qui rémunèrent certains efforts accomplis par les agriculteurs. Il a souligné que la pression de représentants de la profession agricole était forte dès qu’elle jugeait les réglementations trop contraignantes. C’est ainsi, a-t-il dit, que l’Helpe majeure et que l’Helpe mineure avaient été retirées des «zones vulnérables» (à la pollution par les nitrates). Bonne nouvelle : la reconduction de l’AOP maroilles est maintenant assortie de contraintes visant à préserver le caractère herbager du territoire.