Notre-Dame-de-Bondeville : Simmad Escaliers investit 500 000 euros pour augmenter sa production
Guillaume De Sorbay, à la tête Simmad Escaliers depuis un an seulement, a de grands projets pour son entreprise de 34 salariés. Cette menuiserie, située à Notre-Dame-de-Bondeville, a investi 500 000 euros pour se doter de deux nouvelles machines, a recruté 4 personnes et espère devenir Entreprise du patrimoine vivant.
500 000 euros, c'est ce que va investir
l'entreprise Simmad Escaliers, soutenue par la Région Normandie,
pour poursuivre son développement. Cette menuiserie, située à
Notre-Dame-de-Bondeville et spécialisée dans la conception et la
fabrication d'escaliers sur-mesure depuis 1984, connaît une
croissance de 10% par an depuis 3 ans. Et Guillaume De Sorbay, le PDG
depuis 2020, compte bien continuer sur cette lancée.
Il ambitionne d'augmenter la production
de 20% en se dotant de deux nouvelles machines. « Nous
sommes aujourd'hui limités dans la capacité de production alors que
la demande est là et elle est croissante », s’enthousiasme
le directeur de l'entreprise. Ces deux machines, qui devraient
arriver en août à l'atelier, permettront de gagner du temps et
d'aller au-delà des 1 500 escaliers fabriqués chaque année.
« D'ici la fin d'année, nous devrions être à 1 800 »,
note le chef d'entreprise.
« Nous avons une politique d'investissement assez agressive sur 3 ans, explique Guillaume De Sorbay. Nous voulons simplement faire comme avant, mais de mieux en mieux ; et cela ne veut pas dire être le plus gros. » S'il n'est pas le plus gros, Simmad Escaliers, avec ses 3,5M€ de chiffre d'affaires, peut se targuer d'être le leader sur le marché des escaliers sur mesure en Normandie. Ses principaux concurrents se trouvent en Bretagne et à Lyon. Et l'équipe a pris de l'ampleur en 2020. Quatre personnes ont été recrutées en CDI. « Pour la première fois, nous avons embauché une ingénieure », sourit-il. Deux apprentis ont également rejoint l'entreprise, qui compte aujourd'hui 34 salariés.
Une candidature pour
devenir
Entreprise du patrimoine vivant
Avec cet investissement et ses
nouvelles recrues, le chef d’entreprise espère conquérir de
nouveaux marchés. « Aujourd'hui, 70% de notre
production est pour de la construction neuve, contextualise
Guillaume De Sorbay qui note une belle dynamique des constructeurs
actuellement. L'objectif est d'équilibrer à 50/50 avec la
rénovation, mais aussi de s'adresser aux particuliers et aux
architectes. »
Pour l'entrepreneur, l'ambition est
également de mettre en avant le savoir-faire de ces équipes. Il a
fait la demande pour devenir Entreprise du patrimoine vivant
(EPV),
un label exigeant attribué
pour cinq ans et
décerné à une soixantaine d'entreprises en Normandie. « Nous
devrions avoir la réponse dans les mois qui arrivent, ce serait une
belle reconnaissance »,
estime-t-il.