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Mycélium Aisne Computer aide les entreprises à sécuriser leurs outils informatiques

À Laon, Mycélium Aisne Computer déploie une stratégie alliant pédagogie et transparence pour aider les entreprises à sécuriser les outils informatiques.

Sébastien Lallemand (à g.), au côté de ses collaborateurs : Anaïs, Arnaud et Haitham. ©Mycélium Aisne Computer
Sébastien Lallemand (à g.), au côté de ses collaborateurs : Anaïs, Arnaud et Haitham. ©Mycélium Aisne Computer

Télétravail, numérisation de l'économie, cyber-espionnage et cyber-guerre... En quelques mois, l'ensemble des entreprises françaises, de la TPE à la multinationale, est entré dans l'ère de la sécurisation informatique. Après avoir ouvert toutes les portes de leurs serveurs pour permettre à leurs salariés de travailler à distance, le temps est venu de sécuriser rapidement les données sensibles.

Ce mouvement, l'entreprise laonnoise Mycélium Aisne Computer, spécialisée dans le service et le conseil informatique, l'accompagne. « Notre clientèle, c'est 90% de professionnels et 10% de particuliers », explique Sébastien Lallemand, gérant de l'entreprise. Celle-ci propose le matériel en dur, allant du simple écran au serveur, en passant par les périphériques connectés, et même les éléments de domotique. Mais elle propose aussi leur mise en sécurité. « On s'assure que le client a bien tout en main pour pouvoir travailler dans les meilleures conditions, et de toute la sécurité qui va autour », résume Sébastien Lallemand.

Sensibiliser au risque et prévoir le pire

Cela commence par le plus basique : un antivirus, un système d'exploitation et des logiciels qui ne sont pas obsolètes et qui sont régulièrement mis à jour... Un B.A.-BA qui n'est pas aussi souvent respecté qu'on pourrait le penser. « Quand je vois le nombre d'entreprises qui tournent encore sous Windows XP par exemple... », s'alarme l'informaticien.

Ensuite, la redondance de l'outil est évidemment devenue un passage obligatoire. « Le risque zéro n'existe pas en informatique. Il faut se préparer à une panne, un virus ou un crash. On met en place des Plans de reprise d'activité dans les entreprises. Cela passe par la sauvegarde des images système, des données..., afin que l'on puisse remonter les données le plus rapidement possible pour que la production ne soit pas impactée. »

Sébastien Lallemand le rappelle : en informatique, le risque zéro n'existe pas. (c)AdobeStock

Pas toujours facile. La sécurité informatique se heurte parfois aux usages, et notamment aux besoins d'ouverture sur l'extérieur (via les réseaux sociaux par exemple), ou même tout simplement à la trésorerie des entreprises. Au-delà du conseil, le prestataire informatique doit donc aussi faire preuve d'écoute et de pédagogie...

Mycélium Aisne Computer a aussi formé un de ses techniciens au hacking. Pour tester en permanence ses outils de défense d'abord. Mais aussi pour montrer à un client pourquoi un mot de passe doit être changé très régulièrement. « Avec un robot, un mot de passe peut être cassé en quelques minutes... », rappelle l'entrepreneur.

« Un prestataire informatique, c'est comme un médecin de famille »

Celui-ci insiste aussi beaucoup sur la nécessaire relation de confiance que doit construire Mycélium avec ses clients. Sébastien Lallemand : « Quand un client nous confie une machine pour la réparer, vous imaginez bien qu'on a accès à tout ! Le prestataire informatique est un peu comme le médecin de famille à qui on confie des informations très confidentielles. » Le sérieux et la qualité du service sont donc essentiels pour Mycélium. D'autant plus que l'entreprise mise beaucoup sur le bouche-à-oreille pour se développer.

Membre du réseau d'affaires BNI, le dirigeant a ainsi vu le rayon d'action de Mycélium s'élargir. Au départ centrée sur Laon, l'entreprise travaille aujourd'hui jusque dans le Compiégnois, le bassin rémois ou les Ardennes. Et elle se tourne aujourd'hui aussi vers les marchés publics. « Une petite TPE est aujourd'hui mieux sécurisée, équipée et conseillée qu'un collège ou une école, assure Sébastien Lallemand. Peut-être avons-nous d'autres clients à aller chercher sur ce terrain ? »