Municipales à Paris: Place Publique investit son chef de file pour "unir à gauche", sans LFI

Le parti Place Publique de Raphaël Glucksmann a investi lundi pour la première fois un chef de file pour les municipales à Paris, Saïd Benmouffok, dans l'optique d'unir la gauche...

Saïd Benmouffok, coordinateur de la section parisienne du parti Place publique au siège de la formation à Paris, le 25 janvier 2025 © Thomas SAMSON
Saïd Benmouffok, coordinateur de la section parisienne du parti Place publique au siège de la formation à Paris, le 25 janvier 2025 © Thomas SAMSON

Le parti Place Publique de Raphaël Glucksmann a investi lundi pour la première fois un chef de file pour les municipales à Paris, Saïd Benmouffok, dans l'optique d'unir la gauche dès le premier tour, sans LFI.

"Il faut qu'on apporte un souffle nouveau pour que Paris reste à gauche en 2026", a déclaré l'AFP Saïd Benmouffok, coordinateur de la section parisienne de Place publique, qui compte 1.500 adhérents sur les 11.000 au niveau national.

C'est la première fois que le parti fondé en 2018 par Raphaël Glucksmann investit un chef de file pour les municipales à Paris, afin de "prolonger la dynamique des élections européennes" qui ont placé l'eurodéputé en tête dans la capitale, a souligné Saïd Benmouffok.

"Place Publique va discuter avec les forces de gauche (PS, PCF, Ecologistes) pour trouver un rassemblement le plus large possible, dès le premier tour, car personne ne peut gagner Paris tout seul", a ajouté ce professeur de philosophie de 41 ans qui fut conseiller de la maire socialiste Anne Hidalgo pendant cinq ans.

"Mais il n'y aura pas d'alliance avec LFI", a précisé Saïd Benmouffok, comme l'ont également fait savoir les candidats à la primaire socialiste du 30 juin, Rémi Féraud, Emmanuel Grégoire et Marion Waller.

L'écologiste David Belliard, tout juste investi par son parti, prône lui une union de toute la gauche, y compris LFI.

Le chef de file de Place Publique entend porter "une gauche attachée aux liens entre la justice sociale, l'écologie et la démocratie".

"S'il doit y avoir une incarnation forte à gauche, ça doit être à travers la force des idées. Rachida Dati, c'est l'inverse. C'est l'incarnation sans les idées", a-t-il taclé.

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