Économie

Cedilor investit 35 M€ dans le recyclage des batteries électriques

Filiale de Veolia, le site Cedilor d’Amnéville sera doté d’une unité d’hydrométallurgie d’ici fin 2023. La nouvelle structure sera dédiée au traitement des métaux présents dans les batteries de véhicules électriques. Le coût du projet s’élève à 35 M€.

© Sarpi Veolia.
© Sarpi Veolia.

Localisée près d’Amnéville, dans le département de la Moselle, l’entreprise Cedilor se lance dans un nouveau projet : le développement de la filière de recyclage des batteries électriques, qui représente un enjeu économique et écologique pour l’industrie automobile. Positionnée parmi les entreprises pionnières dans ce domaine, l’enseigne installera, d’ici fin 2023, une unité d’hydrométallurgie, pour traiter les métaux contenus dans 20 000 tonnes de batteries électriques.

Étendue sur sept hectares, l’usine Cedilor d’Amnéville est spécialisée dans le traitement des déchets dangereux. Elle assure à la fois le traitement physico-chimique minéral et organique, mais aussi le conditionnement.

Deux sites en Moselle

Cedilor compte deux sites en Moselle : Euro Dieuze Industries à Dieuze et Sarp Industrie, filiale de Veolia à Amnéville. Fondée en 1978 par le spécialiste de l'assainissement Malezieux, l’entreprise a vu le jour suite à la loi du 15 juillet 1975.

Implantée dans un premier temps à Jouy-aux-Arches, en Moselle, la structure a été reprise par Sarp Industries en 1986. Elle intervient principalement dans le traitement des déchets dangereux. 135 000 tonnes de déchets, issus de l’industrie chimique, des collectivités locales ou d’organismes écologiques y sont traitées annuellement.

En 2021, le centre de dépollution industrielle lorrain a réalisé un chiffre d’affaires net de plus de 23 M€.