Moins de papier et plus de réactivité

La communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO) incite les édiles à passer au numérique. Convocations, documentation abondante : les économies sont là aussi, sans oublier un gain de place appréciable. En formation au siège de l'Agglomération, la plupart des élus ont adhéré à la démarche.

« La tablette va permettre d'économiser des centaines de milliers de feuilles de papier par an ».
« La tablette va permettre d'économiser des centaines de milliers de feuilles de papier par an ».
CAPresse 2015

La tablette va permettre d'économiser des centaines de milliers de feuilles de papier par an.

Ils sont «57 sur les 67 élus communautaires à avoir joué le jeu», se félicite François Decoster, maire de Saint-Omer et président de l’Agglomération. Dans la pièce de réunion du second étage du bâtiment communautaire à Longuenesse, ils sont une dizaine à s’être rendus à la formation. Quatre autres groupes les avaient précédés une semaine auparavant. Le temps d’une demi-journée, ils se sont appliqués à maîtriser le logiciel d’une des filiales de la Caisse des dépôts et consignations, “CDC Fast”, dédié à la tablette. Une plate-forme où il faut apprendre à naviguer dans l’amas des documentations numériques émises au fil des commissions et autres réunions de bureau communautaires. «Demain, l’application sera capable de prendre en compte les annotations des utilisateurs qui pourront également surligner», explique un cadre de la CASO.

Des économies substantielles. L’économie est à l’échelle des dossiers photocopiés puis envoyés régulièrement aux édiles. Plusieurs dizaines de kilos par semaine… En tout, la CASO estime que 220 000 feuilles de papier seront ainsi économisées. Le président de la CASO avance le chiffre de 140 000 euros d’économies globales sur le mandat (matières, personnel affecté, outils d’impression…), soit 33 000 euros par mois. Les tablettes, qui reviennent à  280 euros HT, resteront évidemment la propriété de la CASO. Avec la licence de l’application, le coût du nouveau dispositif est de 20 000 euros d’investissement pour les tablettes et de 3 à 4 000 euros de maintenance par an. «C’est une démarche de développement durable de la CASO qui s’inscrit dans le plan climat territorial et dans sa mutation numérique», explique François Decoster, qui dit vouloir l’envisager rapidement à Saint-Omer. Les dix élus absents lors de la formation peuvent désormais savoir que leur participation fera baisser la facture annuelle de 2 000 euros de plus. «On ne savait plus où mettre les papiers», soupire une élue. Il faudra désormais que les édiles organisent les fichiers numériques.

Morgan RAILANE