Mince espoir…
Lors du comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire à Saint-Denis, le groupe sidérurgique mondial ArcelorMittal a indiqué maintenir à l’arrêt l’un des hauts-fourneaux de Dunkerque, ainsi qu’une ligne de traitement de l’acier à Florange, en raison d’une situation économique dégradée. Quant au processus de recherche d’un repreneur pour la filière chaude de Florange, organisé par le Gouvernement, il est en cours et doit se conclure normalement le 30 novembre. Le gouvernement a reçu deux offres et marques d’intérêt pour le site sidérurgique d’ArcelorMittal à Florange, mais sur un périmètre plus vaste que prévu, et renvoie désormais la balle dans le camp du groupe en lui demandant de modifier son offre de cession. Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, à l’Assemblée nationale, n’a pas dévoilé l’identité des repreneurs potentiels. Par ailleurs, lors des questions d’actualité au Gouvernement, le Premier Questeur et sénateur de la Moselle, Jean- Marc Todeschini, a interrogé Arnaud Montebourg sur le devenir du site de Florange et, notamment, sur la possibilité d’une prise de contrôle publique si le groupe Mittal refuse d’élargir le périmètre de reprise. Dans sa réponse, le ministre du Redressement productif a annoncé, pour la première fois, que cette question est à l’étude.
Grande Région
Nothomb, vice-président
Le ministre Charles- Ferdinand Nothomb vient de transmettre la présidence de l’Institut de la Grande Région à Roger Cayzelle, après dix ans d’exercice. Charles-Ferdinand Nothomb devient vice-président de l’IGR et est nommé président d’honneur de la structure. Il pourra notamment épauler Roger Cayzelle sur tout ce qui touche la région wallonne en particulier. Les deux hommes ont avancé le plus important chantier de 2012-2013 : l’étude de la ruralité confiée à l’IGR par la Région wallonne. Quatre conférences sont au programme, dont la première aura lieu à Konz en Rhénanie- Palatinat le 7 décembre. On y développera le concept de formation, emploi et maind’oeuvre qualifiée. Sont lancés des chantiers sur un questionnaire à propos de la vision d’avenir 2020 et également un projet pilote sur les barrières linguistiques à dépasser, programmé le 4 décembre à Sarrebruck.
Metz
Palais des congrès…
Le Conseil général de la Moselle serait prêt à mettre 5 M€ de plus dans le projet du Palais des congrès de Metz, qui serait construit à l’arrière de la gare. Le conseil municipal, qui devait examiner le dossier la semaine prochaine, attendra finalement fin décembre. Metz Métropole et la Ville de Metz ont décidé de créer une Société publique locale (SPL) pour piloter ce projet. Elles ont également choisi de monter un partenariat publicprivé. Quel rôle le Conseil général entend-il jouer dans cette SPL ? Veut-il peser dans la procédure de choix du partenaire privé qui construira le bâtiment ? Ce sont les questions qui sont au coeur des négociations engagées entre le Département, Metz Métropole et la Ville. «Les services juridiques travaillent», nous confirme Thierry Jean. Quelle que soit l’issue de ces négociations, c’est la Ville de Metz qui restera, de loin, le principal financeur de ce projet dont le coût de construction est estimé à près de 70 M€ et à plus de 100 M€ en intégrant les coûts de maintenance sur vingt-cinq ans. Pour la seule construction du bâtiment, Dominique Gros s’apprête en effet à engager, pour le compte de la Ville, près de 30 M€ d’argent public.
Ecole vétérinaire
Le Foll temporise
Le ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, Stéphane Le Foll, a rendu visite à Dominique Gros à l’Hôtel de ville. Le maire de Metz en a profité pour lui rappeler qu’il avait soumis à son ministère le projet de création d’une filière de formation vétérinaire sur le site de l’ancienne base aérienne 128. «Nous pourrions très bien créer une succursale de l’école de Maisons-Alfort à Metz, suggère Dominique Gros. Nous avons une grande expérience pour accueillir des antennes délocalisées de grandes institutions : l’Ensam, Supélec, le Centre Pompidou…» Le ministre ne balaie pas l’idée mais reste prudent. «Il nous faut discuter avec l’ensemble des écoles vétérinaires. Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que nous n’avons pas les moyens de créer une nouvelle école. L’idée d’une antenne décentralisée est intéressante, mais nous devons encore travailler sur le sujet. Je suis aussi avec intérêt les projets de développement de l’agriculture périurbaine sur cette base aérienne», a précisé le ministre.