Michel Degand à Cité nature Arras

Michel Degand lors du vernissage (en arrière plan l’œuvre référencée pour l’affiche de l’exposition).
Michel Degand lors du vernissage (en arrière plan l’œuvre référencée pour l’affiche de l’exposition).

 Le public peut découvrir jusqu’au 16 février 2014 à Cité nature Arras «L’œuvre d’une vie» de l’artiste peintre Michel Degand, sur près de 3 000 m2 d’exposition. Cette rétrospective représente environ 1 200 œuvres que l’artiste régional a retrouvées avec émotion lors du récent vernissage.

 

D.R.

Michel Degand lors du vernissage (en arrière-plan l’œuvre référencée pour l’affiche de l’exposition).

Une œuvre riche. Les œuvres présentées à Cité nature racontent une vie, «celle d’un artiste de la région Nord-Pas-de-Calais qui a exposé en de nombreux endroits du monde, un artiste à la riche sensibilité avec un style instinctif et une œuvre polymorphe, funambule, éclectique. Elle traduit la quête d’un homme sans cesse aux aguets, qui regarde ce qui l’entoure d’un œil facétieux même quand le réel se fait grave». L’espace exceptionnel offert par Cité nature permet de découvrir tous les talents de cet artiste aux nombreuses facettes. L’artiste a retrouvé une grande partie de son œuvre (estimée à 4 000 pièces selon son biographe), des tableaux et dessins appartenant à des collectionneurs privés «qu’il n’avait pas revus depuis des lustres».

 

Un parcours peu commun. Né en 1934 à Loos-lez-Lille, Michel Degand a assumé deux passions, l’une pour un quotidien régional où il est rentré à 17 ans pour apprendre le métier de photograveur et y effectuer toute sa carrière, l’autre pour l’art qui lui permit d’être reconnu en France et à l’étranger, plus principalement aux Etats-Unis. A presque 80 ans, l’homme, parfois déroutant dans sa large expression artistique, reste épris de son art dont il continue à explorer chacune des techniques (tapisserie, dessin, peinture, collage différents matériaux, sculpture, etc.).

A partir du 16 novembre, le musée des Beaux-Arts d’Arras exposera également 50 tapisseries de l’artiste, discipline dans lequel il excella avant de renouer avec la peinture dans les années quatre-vingt-dix.