Michel Blanc, figure du Splendid, est mort à 72 ans
L'acteur et réalisateur Michel Blanc, figure du Splendid, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à 72 ans, a annoncé à l'AFP l'attaché de presse de ses principaux films, Laurent...
L'acteur et réalisateur Michel Blanc, figure du Splendid, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à 72 ans, a annoncé à l'AFP l'attaché de presse de ses principaux films, Laurent Renard, confirmant une information de Paris Match.
Il a fait un malaise cardiaque dans la soirée et a été transporté dans un état sérieux dans un hôpital parisien, a précisé son entourage à l'AFP.
"Putain Michel... Qu'est-ce que tu nous a fait… ", avait écrit dans la nuit son comparse du Splendid et des "Bronzés", Gérard Jugnot, dans une story sur Instagram.
"Michel mon pote mon frère mon partenaire", a réagi sur Instagram la comédienne Josiane Balasko, une autre figure de cette troupe phare des années 70-80.
Acteur populaire depuis le succès des "Bronzés", Michel Blanc a alterné le rire et l'émotion en explorant devant et derrière la caméra l'âme humaine.
Après l'énorme succès public de "Marche à l'ombre" (1984), son premier film en tant que réalisateur, il a élargi son registre en s'éclipsant le premier de la bande du Splendid, avec notamment le transgressif "Tenue de soirée" (1986) de Bertrand Blier. Il y incarne l'émouvant Antoine, qui s'entiche de Gérard Depardieu et se travestit. Le rôle, couronné du prix d'interprétation masculine à Cannes, marque un tournant dans sa carrière.
Dans le registre dramatique, Michel Blanc a aussi campé l'inquiétant "Monsieur Hire" (1989), d'après Simenon, ou un médecin homosexuel au début du sida dans "Les Témoins" (2007) d'André Téchiné.
Après le rendez-vous raté du troisième opus des "Bronzés" en 2006, l'acteur, nommé quatre fois au César du meilleur acteur, remporte en 2012 la précieuse statuette pour son second rôle inattendu de directeur de cabinet dans le thriller politique "L'Exercice de l'Etat".
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