Meuse Grand Sud : Promotion du territoire

Depuis le 1er janvier 2014, les deux offices de tourisme de Bar-le-Duc et Ligny-en-Barrois se sont regroupés pour créer une nouvelle entité, suivant la naissance de l’agglomération Meuse Grand Sud avec la volonté d’accueillir et d’informer les visiteurs tout en assurant la promotion du territoire.

«Faire consommer sur le territoire pour un retour économique visé», c’est l’objectif d’Anicée Vignot, la directrice de l’Office de tourisme de l’agglomération Meuse Grand Sud.
«Faire consommer sur le territoire pour un retour économique visé», c’est l’objectif d’Anicée Vignot, la directrice de l’Office de tourisme de l’agglomération Meuse Grand Sud.
«Faire consommer sur le territoire pour un retour économique visé», c’est l’objectif d’Anicée Vignot, la directrice de l’Office de tourisme de l’agglomération Meuse Grand Sud.

«Faire consommer sur le territoire pour un retour économique visé», c’est l’objectif d’Anicée Vignot, la directrice de l’Office de tourisme de l’agglomération Meuse Grand Sud.

«On a gagné en cohérence, en pertinence et en stratégie même s’il a fallu réunir deux cultures différentes pour se concentrer sur la formation, l’accueil et le marketing tout en abandonnant l’animation», explique Anicée Vignot, la directrice de l’office de tourisme Meuse Grand Sud, qui couvre pas moins de 33 communes du Sud Meusien. Si le Pays Barrois reste la porte d’entrée touristique, l’église Saint-Étienne, qui se trouve au sein du quartier sauvegardé de Bar-le-Duc constitue «le point d’encrage touristique» du secteur. Le patrimoine exceptionnel est un des atouts reconnus de la Cité des Ducs, mais pas seulement. Pour attirer des visiteurs en nombre, l’offre doit être élargie et diversifiée avec l’objectif de «faire consommer sur le territoire pour un retour économique visé». Pour y parvenir, l’industrie joue un rôle central. Depuis plusieurs années, l’office de tourisme s’appuie sur les entreprises locales pour booster le tourisme de découverte économique. Des visites guidées sont donc organisées pour découvrir le laboratoire de Bure de l’Andra ou les ateliers de fabrication de perlés de Clair de Lorraine à Void- Vacon.

Nouvelle offre industrielle

Sur le périmètre de l’agglomération Meuse Grand Sud, Evobus ou encore Bergère de France, qui reste un des piliers malgré le redressement judiciaire, sont deux sites particulièrement demandés. D’ailleurs, pas moins de 80 visites sont organisées que ce soit en groupe ou en individuel avec 1 400 visiteurs chez le spécialiste barisien de la laine. À partir de septembre, l’offre va se renforcer avec Essilor. «Chaque année, lors de la semaine Portes ouvertes organisées par la CCI, les visites sont prises d’assaut ; ce qui prouve l’intérêt du public pour ce site industriel, qui sera donc accessible dès septembre». Si Bar-le-Duc commence à être reconnue pour son patrimoine, l’office de tourisme par la voix de sa directrice explique que la volonté est de faire de Ligny-en-Barrois, «la ville industrielle, Cité de l’optique». Il va toutefois falloir du temps pour structurer l’offre puis lancer des opérations de communication.

Offre structurante

La météo favorable en juin et juillet aura permis de booster les chiffres de fréquentation touristique avec une hausse de 20 % comptabilisée dans l’église Saint-Étienne de Bar-le-Duc. Toutefois, ces chiffres sont toujours à prendre avec précaution. «On doit apprendre à se renouveler et trouver de nouvelles offres, ce qui nous permettra de conserver des chiffres similaires d’une année à l’autre. Mais si on veut donner une vraie impulsion touristique, il faudra une offre structurante et donc un budget plus important. Le potentiel est là, bien identifié, mais sans moyens supplémentaires, on ne peut pas faire de miracle. La collectivité en est consciente, mais compte tenu des baisses des dotations des collectivités, la marge de manœuvre est faible», confie la directrice de l’OT.

Festival Renaissances

«Tout ce que je peux dire c’est que pour les deux soirs (les 3 et 4 juillet), le public était au rendez-vous. L’inauguration s’est faite dans le quartier Bar-la-Ville où les commerçants ont tous joué le jeu. Le public a consommé. Donc, l’objectif est atteint en termes de retombées économiques», explique Anicée Vignot. Reste que les critiques ont été importantes pour cette 18ème édition, compte tenu d’un manque de spectacles de déambulation et de grands vides sur plusieurs places du quartier sauvegardé. Du côté de la mairie, on explique avoir «entendu le message» et on assure prendre en compte les remarques pour l’année prochaine.

a.m