Merris : Debevre chaudronnerie investit 700 000 euros

«Allier productivité et respect des conditions de travail», c'est ce qu'Amaury Honoré, directeur de la société Debevre chaudronnerie depuis quatre ans maintenant, voulait mettre en place, et le pari est réussi. La société, spécialisée dans les gaines de chauffage et d'aération et basée à Merris, vient d'investir plus de 700 000 euros dans des améliorations qui augmenteront la production et diminueront la pénibilité du travail. Le 14 octobre dernier, elle a inauguré son dernier investissement.

Un centre de découpage de haute précision

Il s’agit d’un centre de découpage laser de haute précision, conçu par une entreprise suisse. «Il faut découper et plier les tôles selon les cahiers des charges très stricts de nos clients. Maintenant, la découpe peut s'effectuer la nuit. A l'ouverture de l'atelier, le matin, la production peut démarrer. Les différentes structures se mettent en route et gagnent du temps dans la réalisation des pièces», a souligné Amaury Honoré.

«L'entreprise a investi également dans une salle de peinture ultra moderne. Elle allie la qualité de rendu ainsi qu'un système de récupération de vapeurs de peinture, un geste concret pour l'environnement», a poursuivi Amaury Honoré. D’une superficie de 30 m², elle est équipée d’une aération au sol qui recycle les vapeurs, les retraite et les purifie avant de les renvoyer dans l’air libre.

Dorénavant, les pièces métalliques ou autres qui nécessitent un traitement antioxydant ou d'une peinture de présentation bénéficient de cet outil qui accroît la rapidité de mise en œuvre et diminue le temps de séchage. Selon les pièces, ce sont plusieurs heures qui peuvent être gagnées, ce qui permet ainsi de raccourcir les délais de fabrication. Au niveau écologique, c’est une grande amélioration même si le chauffage demeure au gaz.

Les modernisations entrent dans le prolongement d’acquisitions faites précédemment. Il y a trois ans, une presse hydraulique de précision et une machine à concevoir des gaines de chauffage sont ainsi venues renforcer l’outillage. Une stratégie qui a participé à placer le groupe, qui emploie près de cent salariés et réalise 7 millions de chiffre d’affaires, parmi les quatre premiers groupes de son secteur en France.

«J’ai plaisir à voir cette modernisation, surtout quand elle allie le respect de la condition humaine dans les processus. La Flandre-Intérieure est aussi une terre industrielle», a souligné, de son côté, Samuel Bever, vice-président de la communauté de communes de Flandre-Intérieure. La collectivité soutient financièrement cet investissement à hauteur de 25%.