Maxime Delannoy, un créateur d’opportunités

Maxime Delannoy a créé Transition Expert sur l’idée d’accompagner les entrepreneurs dans le cadre de la transmission de leur entreprise, principalement des TPE. Nous avons rencontré ce jeune créateur de Saint-Nicolas-lez-Arras, occasion également de découvrir un métier peu connu du public, et surtout des cédants et/ou repreneurs potentiels.

Maxime Delannoy, un créateur d’opportunités

La Gazette : Quel a été votre parcours professionnel ?

Maxime Delannoy : Après une formation DUT de gestion et master 2 de gestion à Arras, j’ai développé un parcours professionnel de conseiller en entreprise dans différentes structures et territoires : Boutique de gestion, BRE (Bureau de rapprochement des entreprises) à Lille et CCI Grand Hainaut. Au cours de cette période de 13 ans, j’ai eu l’opportunité d’accompagner près d’un millier de dirigeants de PME et TPE dans leurs projets de développement ou de transmission/cession d’entreprise.

Comment est venue l’idée de créer Transition expert ?

Au cours de mes différentes missions, il m’est apparu que le marché de la transmission était moyennement couvert, et plus particulièrement dans le domaine des TPE et de certains secteurs tels que le bâtiment et les services. Les outils étaient là, mais le modèle de fonctionnement des prestataires existants, dont je faisais partie, était peu adapté aux besoins des dirigeants de ce type d’entreprises. En travaillant ces sujets, je me rendais compte que certaines entreprises, pourtant en bon état, ne trouvaient pas de repreneur, faute de recherche ou pour d’autres raisons plus psychologiques. Pire, leur dossier traînait des années sous forme d’annonce, démotivant parfois le dirigeant et mettant en danger la confidentialité nécessaire. Pour répondre à cette problématique, l’idée m’est venue de créer Transition expert il y a un an et demi.

Vous avez défini des cibles spécifiques
?

Je cible des TPE de moins de 20 salariés, souvent dynamiques mais généralement moins structurées au niveau ressources humaines, le dirigeant assurant pratiquement tout, et pour lesquelles il n’y a pas de repreneur. Soit elles ont des difficultés à trouver, soit elles sont dans l’obligation d’être extrêmement discrètes concernant leur projet de cession/transmission. Les prescripteurs sont généralement les experts-comptables, avocats d’affaires et d’autres réseaux professionnels.

Quelle est votre approche ?
Il s’agit de préparer au mieux le cédant en intégrant avec pertinence ce qu’il veut réellement faire. Il ne s’agit pas seulement d’une stricte opération financière, les ressorts personnels affectifs et/ou autres considérations peuvent avoir leur importance. Naturellement, l’évaluation de l’entreprise doit être pertinente et répondre à une réalité du marché ou d’un secteur, ce n’est pas toujours le résultat d’un calcul comptable. Mon expertise dans ce domaine prend tout son intérêt et cette phase de préparation permet d’initier une recherche très active d’un repreneur. Si celui-ci est déjà une entreprise, on parlera de croissance externe réalisée par une entreprise locale. L’ensemble de la démarche se réalise dans les meilleures conditions de discrétion possibles : j’évite les annonces qui inquiètent les salariés et informent les concurrents. Je peux également assurer la recherche de cibles qualifiées à reprendre pour des entreprises souhaitant se développer.