Changement radical et historique à Nancy ! Mathieu Klein (PS) vient d’être officiellement élu maire de la cité ducale le 5 juillet dernier après sa victoire au second tour des Municipales le 28 juin face au maire sortant Laurent Hénart. L’ancien président du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle entend transformer la ville en 100 jours et devrait adopter les premières mesures de son mandat dans quelques jours.
«La responsabilité qui est la mienne, qui est celle de la nouvelle équipe municipale est de travailler dès aujourd’hui pour tous les habitants, d’agir dès cet été face au choc économique et social, de préparer un réseau efficace pour permettre de voyager en toute sécurité à la rentrée.» Message lancé comme une première feuille de route par Mathieu Klein, le nouveau maire de Nancy (élu le 28 juin dernier avec 54,54 % des voix face à Laurent Hénart le maire sortant affichant 45,46 % des suffrages avec une participation de 42,50 %) sur son site internet quelques jours après le verdict des urnes du second tour des Municipales 2020.
Progressiste et rassembleur
L’aujourd’hui ancien président du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle (c’est Valérie Beausert-Leick la vice-présidente qui assure l’intérim de l’exécutif départemental jusqu’au 13 juillet où un nouveau président ou présidente sera élu), vient de prendre officiellement ses fonctions de maire de Nancy le dimanche 5 juillet (à l’heure où nous écrivons ces lignes, le premier conseil municipal de la mandature 2020-2026 ne s’est pas encore déroulé : ndlr). Avec 43 sièges dont neuf aux couleurs de la liste Nancy Écologie Citoyenne (du fait de son ralliement à la liste de Mathieu Klein lors du second tour), la nouvelle majorité installée va travailler avec une opposition (12 sièges) où Laurent Hénart, le maire sortant, siégera. Un tournant historique est opéré pour la cité ducale avec l’arrivée d’un maire PS après avoir été à droite depuis l’après-guerre. Le monde d’après ? Impossible d’être aussi catégorique mais une nouvelle ère assurée sans doute. Le nouveau pilote de la machine Nancy assure «que la gestion rigoureuse d’une grande collectivité ne peut être l’affaire d’un seul parti et je suis convaincu que l’intérêt général doit rassembler des femmes et hommes de tous horizons. Tout en restant fidèle aux valeurs de gauche qui sont les miennes, je serai ce maire ouvert, progressiste et rassembleur dont Nancy a besoin.» Les actes ne devraient pas tarder.