Savoir-faire

Maresmontiers : la Forge à Bill, une histoire de passion

William Leclercq, passionné de ferronnerie, a ouvert en 2015 la Forge à Bill. Dans son atelier, il travaille le métal tant pour les particuliers, que pour les professionnels. Entre création et restauration… Bienvenue dans la forge "habile".

William Leclercq, ferronnier d’art à Maresmontiers. ©Elie Leber Saiman
William Leclercq, ferronnier d’art à Maresmontiers. ©Elie Leber Saiman

Vivre de sa passion… William Leclercq en a toujours rêvé. Et c’est un souhait qu’il a exaucé en 2015, quand ce passionné de ferronnerie a créé la Forge à Bill, sur le territoire de Maresmontiers. « J’étais chef de poste en chimie et j’ai toujours travaillé dans le métal. Cette reconversion et la création de ma forge étaient des évidences », se remémore le ferronnier. Et s’il a choisi d’appeler son entreprise la Forge à Bill, c’est pour faire un jeu de mots. L’homme est en réalité habile de ses mains.

En effet, William Leclercq est un véritable artisan, un artiste même. La plupart du temps, c’est sans croquis qu’il se lance dans ses créations et c’est pour cela que ses clients reviennent, car chaque objet est unique. « Je suis un ferronnier d’art, je sculpte mes créations. Je suis capable de faire toute sorte d’objet : des chaises, des pieds de lampes, des roses… explique William Leclercq avant de poursuivre : Mais j’ai aussi des demandes pour des portails, des grilles. »

Malgré la forte augmentation des prix du métal, William Leclercq maintient une bonne activité. Il espère, cependant, une augmentation de ses commandes et investir dans de nouveaux équipements. ©La Forge à Bill

Un artisan qui s’adapte à toutes les demandes

En effet, ce ferronnier d’art travaille aussi bien avec les particuliers, qu’avec les professionnels. Une fois, il a même fait affaire avec une collectivité. « Un arbre est tombé sur l’une des grilles de la mairie de Soissons et on m'a demandé de la restaurer », se réjouit William Leclercq. Une joie pour cet artiste dans l’âme, qui a dû reproduire les motifs de la grille, vieux d’un siècle, à l’identique.

Si les clients de la forge sont particulièrement friands des lampes que l’artisan fabrique. « Elles sont entièrement en métal et j’aime décorer le pied de formes de roses ou de cœurs, par exemple », précise William Leclercq. En réalité, le ferronnier est ouvert à toutes les demandes. Dernièrement, il a dû réaliser un cadeau de mariage. « J’ai décidé de faire une lampe. Elle était composée de la façon suivante : deux cœurs de 20 cm par 20 cm en métal, au centre, deux alliances tressées en inox surmontées d’un chapeau haut de forme, et de l’autre côté un voile. Et j’y ai inscrit la date du mariage », détaille le ferronnier d’art.

Les expositions, vecteur de communication

Et pour faire connaître sa forge et mettre en avant ses créations, William Leclercq n’hésite pas à participer à de nombreux salons. En moyenne, il participe à 25 expositions par an. Par exemple, il ne manque jamais le marché des créateurs d’Amiens, qui se situe au pied de la Cathédrale. « Depuis le début d’année, j’ai dû faire une quinzaine d’expositions », conclut William Leclercq, ferronnier d’art.