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Malzy : La Belle Jeanne, le nouvel apéritif de Thiérache
Gautier et Vincent Moray se sont lancés dans la production d’apéritifs artisanaux chez eux à Malzy, en Thiérache. Les première productions de La Belle Jeanne ont été mises en bouteille pendant que d’autres préparations à base de vin, de fruits, de fleurs mais aussi de feuilles macèrent dans les dames jeannes, en attendant une commercialisation prévue en septembre.
Gautier Moray poursuit ses études d’ingénieur agronome tout en développant à Malzy, en Thiérache, avec l’appui de son papa Vincent, la production d’apéritifs artisanaux qui seront commercialisés sous l’appellation La Belle Jeanne. Sureau, laurier, aubépine, noix… le terroir regorge de saveurs que les producteurs comptent exploiter, les fruits mais aussi les fleurs et les feuilles.
Vincent Moray perpétue ainsi la transmission d’un savoir-faire, d’une génération à l’autre, telle qu’elle se pratiquait dans le milieu agricole dont la famille est issue. Gautier Moray a donc lancé l’entreprise « La Belle Jeanne » en se reposant sur les recettes validées de ses aïeuls. Il a fallu au duo acquérir le matériel nécessaire à la production et en particulier les dames jeannes ces grosses bonbonnes de verre qui donnent leur nom à l’apéritif dans lesquelles ils sont produits.
Car non seulement les producteurs ont repris les recettes des anciens mais reproduisent également leurs techniques et pratiques artisanales. « Nos grands-parents faisaient tout en dame jeanne. À travers le verre, nous pouvons suivre l’évolution du liquide », racontent les Moray, père et fils, sans oublier, que le verre contrairement à d’autres matières, n’altère pas le goût du produit. Et pour Vincent Moray, préserver 100% du goût des fruits ou des fleurs, est essentiel. « Nous avons replanté des arbres et nous allons continuer à en replanter afin de garantir une sécurité d’approvisionnement en fleurs, fruits et feuilles », complètent-ils.
Développement durable
L’aventure familiale débute en 2021 avec les travaux réalisés dans les dépendances de l’habitation pour aménager le bel espace qui accueillera la série de bonbonnes mais également de réserves nécessaires au stockage des bouteilles vides, des cartons de vin, des sacs de sucre…
« Les dames jeannes sont arrivées en février de cette année et nous avons lancé la production en avril », raconte le jeune entrepreneur qui, tout en gardant un œil sur les fruits et fleurs qui macèrent dans les dames jeannes, s’active à concevoir les flyers et autres outils de communication, sans compter les heures à chercher les « bons »
partenaires pour respecter sa démarche « des ingrédients 100% français et des emballages 100% recyclables ». Entre la récolte des fruits et l’étape ultime, la dégustation, les interventions humaines sont nombreuses et diverses, des tâches que Gautier Moray gère avec sérieux, confiance et enthousiasme !
