LVH : une progression constante
Née dans un bâtiment-relais de la Ville de Calais, l’entreprise LVH, spécialiste de la publicité sur les lieux de vente (PLV), s’est d’abord donné les moyens d’avoir ses propres ateliers qu’elle vient, après 15 ans d’existence, d’agrandir. Des moyens qui lui permettent non seulement de conforter son chiffre d’affaires mais aussi d’envisager d’augmenter celui-ci de 1 million d’euros dans les trois ans à venir.
«Rien à voir avec le produit ni le marché.» Ainsi commente Laurent Lecointe, fondateur de l’entreprise, la raison sociale de LVH. Discret, préférant se fondre dans l’équipe qui l’entoure plutôt que de se mettre en avant, M. Lecointe évoque des réminiscences familiales et amicales pour justifier l’acronyme et admet sans barguigner qu’il ne pourrait plus en changer. Ceci parce que LVH, qui s’appuie sur une progression constante, est maintenant profondément ancrée dans le paysage.
Deux métiers complémentaires. L’entreprise a été créée en 2002 comme une pure player de la PLV : totems, arches, stands d’animation, présentoirs, etc. sont les produits façonnés par Laurent Lecointe et son équipe. La volonté de M. Lecointe était – et reste – d’être «un partenaire fiable, qualitatif, respectueux des délais et voulant instaurer une relation de confiance». Avec un tel vade-mecum, l’entreprise progresse vite et, en 2006, le «second virage», celui du numérique, est pris. Cette seconde activité permet de travailler tous les supports et d’accéder aux grands formats.
«Tous le maillon…» Le façonnage (la partie PLV) emploie actuellement trente-cinq personnes et a dégagé l’an dernier 6,4 millions de chiffre d’affaires tandis que le numérique a produit 1,8 million d’euros en employant huit personnes. M. Lecointe tient à préciser que si 40% du travail est effectué par les machines, 60% reste dans les mains du personnel. «C’est un travail d’équipe. Chacun a son rôle, on est tous le maillon d’une chaîne. L’humain est au cœur de notre projet», commente Laurent Lecointe qui annonce pour septembre six embauches dans l’entreprise. Il précise que ces six personnes seront exclusivement des opérateurs déjà employés dans l’entreprise en qualité d’intérimaires. «Ils ont démontré leurs compétences», appuie-t-il.
De 3 500 à 5 000 m². En 2011, LVH a franchi une autre étape de son développement : l’achat, au sein de la zone d’activités Marcel-Doret à Calais, d’un terrain de 7 000 m². Sur ce terrain, LVH a construit immédiatement un bâtiment de 3 500 m², lequel s’est avéré, au fil des années, insuffisant. La décision fut prise, l’an dernier, de lui ajouter une extension de 1 500 m². Cette extension est opérationnelle depuis mars 2017 et a rendu ses aises à l’entreprise et à son personnel… jusqu’au jour où tout le monde se retrouvera à nouveau à l’étroit. Notons que cette extension a été l’occasion d’importants investissements : 1 million d’euros pour le bâtiment et 1,2 million d’euros pour de nouvelles machines, dont certaines sont quasiment uniques en France et participent au développement de LVH.
Un million en trois ans. Forte d’une équipe commerciale dynamique, LVH garnit son portefeuille de commandes par trois canaux : les annonceurs qui traitent en direct, les agences de communication et les plates-formes qui servent d’intermédiaires entre LVH et les clients finaux. Les clients se partagent entre les locaux et régionaux, parmi lesquels on peut citer le parc de Bagatelle, Calais promotion ou l’Office de tourisme de Calais, et les nationaux tels que McCain, Yoplait, Cochonou, Saupiquet ou encore Intersport. Cette liste est loin d’être exhaustive et certaines grandes marques imposent des clauses de confidentialité, ce qui n’est pas sans provoquer quelque frustration chez Sébastien Fournier, responsable communication et marketing… Pas de doute : LVH est bien armée pour réaliser son objectif d’augmentation du chiffre d’affaires de 1 million d’euros en trois ans.