Lorelec : La passion comme moteur

Nom : Lorelec depuis le 5 mai 2015 (auparavant Lorraine Électrique). Localisation : Pulnoy. Date de création : 1946. Effectifs : 45. Signe particulier : Spécialiste des moteurs électriques au service de grands groupes industriels.

Lorelec : La passion comme moteur
Pour son dirigeant, Lorelec n’est plus un simple réparateur et doit devenir «un véritable spécialiste de la machine tournante électrique.»

Pour son dirigeant, Lorelec n’est plus un simple réparateur et doit devenir «un véritable spécialiste de la machine tournante électrique.»

Fondée en 1946, Lorelec est devenue une société anonyme dix ans plus tard. «Dans la vie, il y a des trains qu’on prend et ceux qu’on ne prend pas» explique Philippe Rohr, actuel dirigeant de l’entreprise qu’il a conseillé de 1985 jusqu’à son rachat de la moitié du capital social en 2000. Après avoir travaillé 25 ans dans un cabinet d’expertise comptable, il se lance dans l’aventure de l’entrepreneuriat, rachetant la totalité du capital en 2009. Auparavant focalisée sur le rebobinage de moteurs et sur le quart Nord-Est du pays, l’entreprise va se développer, s’ouvrir à d’autres activités et territoires. «Nous avons développé notre propre thermographie infrarouge comme service complémentaire.»

Investir et tenir
Malgré la crise de 2008, l’entreprise va investir massivement pour intervenir sur des moteurs de plus de 40 tonnes. «Nous avons engagé près de 2,5 millions d’euros en 2011-2012 pour construire et équiper un nouveau bâtiment de 900 mètres carrés». Sur ce marché, la concurrence se fait plus rare et il n’y a aucune place à l’erreur. «Nous travaillons à 99 % pour l’industrie, pas un de nos clients ne rassemble plus de 5 à 6 % de notre chiffre d’affaires» signale le dirigeant de Lorelec. Parmi eux, on retrouve la SNCM, Lafarge et Total, pour lesquels l’entreprise intervient dans toute la France et au-delà. Poids plume parmi les géants, Lorelec s’appuie sur sa réactivité et ses investissements, y compris dans l’humain avec l’arrivée en septembre d’un ingénieur et en janvier d’un docteur ès sciences.