Les «super communicantes» fêtent les dix ans de Bang
Bang était une entreprise de communication comme les autres... Jusqu'au jour où ses dirigeantes ont dit stop. À l'occasion des dix ans de l'entreprise, les dirigeantes racontent leur parcours...
«Nous souhaitions rester dans la région. De base, nous avons créé une entreprise de communication comme toutes les autres.» Le propos liminaire est surprenant, surtout de la part d’une entreprise de communication, dont le rôle est justement de faire dans l’extraordinaire. «Au début, lors de la création de notre entreprise, nous avons décidé de nous associer. Nous avons écouté les conseils qu’on nous a donnés. Le but était donc de vendre beaucoup de volume pour gagner peu.» Il faut bien avouer que le secteur de la communication est extrêmement concurrentiel. «Il fallait toujours avoir des prix de plus en plus bas», résume Vanessa Leprêtre, l’une des dirigeantes.
Le moment du changement
En 2017, les dirigeantes ont dit stop et, avec l’aide d’un consultant du club Noé, ont décidé de changer de modèle économique. Elles sont passées sur un modèle «d’économie de la fonctionnalité et de la coopération». Le but : revenir travailler au cœur des entreprises. «Nous voulions créer une entreprise éthique, qui corresponde à nos valeurs. Il fallait recentrer notre métier sur ce que ça représentait vraiment pour nous. Plutôt que de faire du volume, nous voulions retrouver le sens de ce que nous faisions.» Voilà trois ans que les communicantes fonctionnent sur ce modèle économique. «C’est un modèle vivant qui est sans cesse en évolution, qui doit sans cesse être repensé, s’adapter aux contraintes, s’ouvrir à de nouvelles opportunités.» Dans ce modèle, le but est clair : «Celui qui produit la valeur récupère la valeur.»
Les valeurs
«Nous voulons prendre le temps nécessaire pour un accompagnement personnalisé et être au service du client.» Ainsi, Bang travaille au sein de l’entreprise, avec une vraie étude de la société en question. Ses valeurs, son fonctionnement… tout est passé au crible pour refléter l’entreprise et son personnel. D’autre part, la société Bang se veut plus “responsable” : «Nous n’imprimons pas en masse, nous produisons ce qu’il faut pour une bonne communication de l’entreprise. D’autre part, nous contactons directement les imprimeurs proches de notre client pour éviter les transports.» Pour ses dirigeantes, il est important de passer par les ressources humaines : «Nous avons découvert que dans les entreprises, ce sont les personnes qui connaissent le mieux les valeurs des entreprises ainsi que leur message. Logique donc de les consulter.» Enfin, les dirigeantes veulent s’adapter au budget de chacun, ainsi que rendre leurs clients autonomes par la suite. Histoire de les mettre sur de bons rails…