Les relations interentreprises du Dunkerquois en un clin d'œil
L'agence d'urbanisme lance sa Toile industrielle® 2.0, représentation graphique et numérique des principaux flux interentreprises. Un outil de prospective mais aussi de séduction à destination de futurs investisseurs qui peuvent apprécier le potentiel du territoire dans sa globalité.
Après avoir sorti une première version en 2009, l’Agence d’urbanisme et de développement de la région Flandre-Dunkerque vient de lancer la version 2.0 de sa toile industrielle®. “La première version a été conçue au départ comme un outil d’analyse prospective pour le développement économique et portuaire du territoire, rappelait Bernard Weisbecker, président de l’Agur. Aujourd’hui, les perspectives sont énormes. La nouvelle version est le fruit d’un projet partenarial, poursuivait l’élu. C’est un outil dynamique, novateur, made in Dunkerque, qui est destiné à être vu dans le monde entier par de futurs investisseurs.” Schéma numérique des relations interindustrielles − “c’est tout un écosystème qui réagit en fonction d’une actualité économique“, résumait Jean-François Vereecke, directeur général adjoint de l’Agur −, cette toile 2.0 est enrichie d’une base de données qui permet de voir et comprendre comment interagissent les entreprises les unes avec les autres sur le territoire dunkerquois, d’ArcelorMittal à Kubota, en passant par Total, TIM, le Port, etc. “On sait très bien que les investisseurs regardent un territoire dans sa globalité. Mettre en place et connaître finement le lien qui existe entre deux entreprises, tant en termes de matériaux et de fournitures que de logistique, c’est une démarche capitale pour rester dans la cour des grands en Europe et dans le monde”, renchérissait Stéphane Raison, président du directoire du Port de Dunkerque. “Cette grille est à la base de la réflexion du Port, notamment parce qu’on peut la décliner secteur par secteur, pour travailler sur les forces et les faiblesses“, rajoutait ce dernier. Autrement dit, la toile industrielle permet de “faire de l’économie industrielle sans forcément être économiste“, ajoutait François Vereecke. Cette toile dans sa version 2.0 reste avant tout un outil de prospective, qui permet de présenter le territoire d’une nouvelle façon et surtout de motiver l’installation de nouveaux établissements, voire l’arrivée de nouveaux marchés. “Notre enjeu est de créer plus d’emplois qu’il ne s’en détruit. Cet outil est essentiel pour pouvoir vendre demain l’attractivité du territoire, territoire qu’on connaît très bien“, concluait Stéphane Raison. Une version numéro 3 est déjà en cours de réflexion, tandis que des déclinaisons par secteurs d’activité devraient également voir le jour en fonction des besoins et intérêts de l’Agur et de ses partenaires.