Les mareyeurs de Boulogne-sur-Mer se plaignent de la gestion portuaire

Le bureau du Mareyage boulonnais a été renouvelé. Joël Pichon, à droite, a été reconduit à la présidence.
Le bureau du Mareyage boulonnais a été renouvelé. Joël Pichon, à droite, a été reconduit à la présidence.

 

D.R.

Le bureau du Mareyage boulonnais a été renouvelé. Joël Pichon, à droite, a été reconduit à la présidence.

Si la mise en place du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), la formation professionnelle et la traçabilité du poisson figuraient à l’ordre du jour de leur dernière assemblée générale, les mareyeurs boulonnais ont surtout discuté de l’absence de réponse des autorités portuaires à leurs doléances. Les professionnels de Capécure se plaignent d’être doublement pénalisés par le coût des autorisations d’occupation temporaire du domaine public maritime (AOT) et par la mise en place d’une taxe de démolition (72 euros le mètre carré) qui oblige les investisseurs à payer d’avance la démolition de leurs installations. «Pour une entreprise comme la mienne, explique le transformateur Alain Ducamp (Océan Délices), cela représente une somme de 72 000 euros.»

Autre sujet qui fâche les professionnels du poisson : la gestion du dossier des installations classées et le traitement des eaux. «Là encore, les autorités compétentes se renvoient la balle sans chercher de solution», se plaint Aymeric Chrzan, secrétaire général du syndicat.

Créé il y a juste 70 ans, le syndicat du mareyage boulonnais, présidé par Joël Pichon, regroupe plus de 50 entreprises et représente 25 à 30% du mareyage français (avec, au total, 1 400 salariés, pour un chiffre d’affaires de plus de 500 millions d’euros).