Les jeunes de l’E2C testent le jobdating

L’E2C de l’Artois a organisé un « Défijob » pour une soixantaine de jeunes suivis sur les sites d’Arras et de Liévin. Tout au long de la journée, ils ont pu rencontrer des employeurs, des organismes de formation, parfois décrocher un job, mais surtout gagner en confiance et acquérir des automatismes pour réussir un entretien.

Entretien individuel ou collectif, les jeunes étaient mis en situation avec des professionnels. Objectif, peaufiner leur discours, savoir se présenter et décrocher un job ou une formation.
Entretien individuel ou collectif, les jeunes étaient mis en situation avec des professionnels. Objectif, peaufiner leur discours, savoir se présenter et décrocher un job ou une formation.
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Entretien individuel ou collectif, les jeunes étaient mis en situation avec des professionnels. Objectif, peaufiner leur discours, savoir se présenter et décrocher un job ou une formation.

Le DéfiJob n’est pas une opération nouvelle pour l’école de la deuxième chance de l’Artois, à raison de deux éditions par an (Une sur Arras, l’autre à Liévin), elle propose depuis plusieurs années, une mise en situation, un entraînement à la recherche d’emploi pour 60 jeunes motivés.
Comme sur un salon de l’emploi, les E2Ciens vont à la rencontre des partenaires (entreprises, organismes de formation), pour passer des entretiens, distribuer des Curriculums Vitae et chercher une formation, une entreprise d’accueil pour compléter leur cursus ou tout simplement pour trouver un travail.
« Les partenaires nous accompagnent tout au long de cette journée pour conseiller les jeunes sur les entretiens de recrutement, porter un regard sur leur CV ou encore informer sur la formation », développe Christophe Lobe-Sikito, responsable du site liévinois de l’E2C.
Carrefour, Luxant Security, Dupont Restauration, ASF Arvato, O2, sont des habitués de cette opération, tout comme les organismes de formation Siadep, AFTRAL, le CFA Académique et le Greta.
« Dans le cadre, de ce Défijob, nous proposons plusieurs formats d’apprentissage, ateliers collectifs ou entretiens individuels, test d’intelligence ou de logique. Ce qui compte, ce n’est pas seulement le contenu le CV, mais bel et bien le profil du candidat », poursuit-il.
Une opération qui entre parfaitement dans les objectifs des écoles de la deuxième chance, qui pour rappelle doivent permettre aux jeunes de moins de 25 ans, sortis du système scolaire sans diplôme et sans qualification de s’inscrire dans un parcours éducatif d’acquisition de compétences et de comportements dans l’objectif d’une intégration professionnelle et sociale durable.

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Des ateliers réflexion et agilité permettent de détecter le potentiel des candidats à résoudre certains problèmes de logique.

Des candidats motivés. Comme dans bien des domaines, la motivation est la clé de la réussite, c’est pourquoi, à l’issue d’une opération comme le Défijob, les encadrants de l’E2C font une évaluation des jeunes. « En 2015, nous avons enregistré un taux de sorties positives de l’ordre de 62%, avec une majorité de CDI », se félicite Christophe Lobe-Sikito, qui espère d’ores et déjà faire aussi bien en 2016.
Charlotte Legrand a 20 ans, titulaire d’un BAC STSS qu’elle a obtenu au lycée Béhal de Lens, était venue pour trouver un travail supplémentaire. « Je viens de  décrocher un contrat de 48 heures par mois dans le domaine du service à la personne, précise-t-elle. Aujourd’hui, je suis venue rencontrer des employeurs potentiels et postuler en direct. » Après deux entretiens qui se sont très bien déroulés, la jeune femme espère être rappelée.
Christophe Philéas vient quant à lui d’intégrer l’E2C, depuis 3 ans, il cherche une formation, un CAP bâtiment en alternance. « Avant l’E2C, je faisais un CAP bâtiment au lycée François Hennebique de Calonne Liévin. J’ai la chance de pouvoir bâtir un vrai projet professionnel et j’ai une meilleure vision des possibilités qui me sont offertes ». Le jeune homme a en quelques mois acquis une certaine maturité, ce qui lui a permis d’avoir plus d’assurance. « J’ai aujourd’hui plusieurs pistes pour travailler dans des entreprises de Liévin ou de Loos-en-Gohelle. 

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Une soixantaine de jeunes suivis par l’E2C de l’Artois ont participé à ce premier « Défijob » de l’année 2016. Il avait lieu à la salle de l’Espérance à Liévin.