Les fêtes de fin d’année, coûte que coûte...
C’est parti, mais pour combien de temps ? Le 19 novembre, la ville de Nancy a lancé officiellement les festivités de Saint-Nicolas avec une promenade inaugurale aux différents points chauds version animation.
Le Quai des Glaces de la place Simone Veil, le Grand Village de Saint-Nicolas sur la place Charles III, le Village du Vieux barbu le long du marché central, celui du gourmand sur la place Vaudémont ou encore son homologue de la Grande Roue. Pass sanitaire pour consommer et masque sont obligatoires pour déambuler dans les différents lieux d’animation. L’enthousiasme de voir se profiler une séquence festive et économiquement attractive est bien présente un peu comme un soulagement. Derrière les masques et au détour des conversations, l’inquiétude est également palpable. Les termes de nouvelles restrictions, de couvre-feu sont parfois évoqués. «La crainte, c’est que la situation sanitaire se dégrade dans les jours et les semaines à venir. Nous avons cette épée de Damoclès au-dessus de nous», déclarait le 18 novembre sur les ondes de France Bleu Sud Lorraine, Sébastien Duchowicz, le président de l’association les Vitrines de Nancy. Constat établi lors d’un petit détour dans les rues commerçantes de la cité ducale où toutes les boutiques s’affairent pour être les plus attractives possible. Des festivités et une reprise commerciale sous haute surveillance. Le préfet de Meurthe-et-Moselle, Arnaud Cochet, a mis en place par arrêté un périmètre d’interdiction de manifester dans certaines artères de Nancy jusqu’au 2 janvier. Après dix-huit week-ends consécutifs de manifestations anti-pass, anti-vax et autres, et leurs lots habituels de troubles, le représentant de l’État a «souhaité prendre des mesures pour garantir la sécurité des personnes, des biens ainsi que la liberté du commerce et de l’industrie», stipule la préfecture. Malgré les six mois d’emprisonnement et les 7 500 € encourus, certains groupes ont déjà annoncé leur volonté affichée de braver l’interdit ! C’est dans ce contexte tendu, sanitaire et sécuritaire, que va tenter de s’opérer la magie de Noël. Faut juste y croire…