Les dirigeants en mode formation continue...
Former ses troupes, c’est bien ! Se former, quand on est dirigeant d’entreprise, c’est mieux. Dans un climat sociétal en pleine évolution, la formation du dirigeant s’affiche comme un des leviers indispensables de la performance de l’entreprise. Un levier à activer surtout que le crédit d’impôt en la matière vient d’être majoré pour bon nombre de typologies de dirigeants, micro-entrepreneurs compris.
Faire financer sa formation quand on est chef d’entreprise, c’est possible ! L’Agefice (Association de gestion de financement de la formation des chefs d’entreprise) gère les fonds issus de la collecte de la contribution à la formation professionnelle ainsi que le financement des formations pour les chefs d’entreprise et leurs conjoints collaborateurs ou associés. Présente sur l’ensemble de l’Hexagone, l’association permet de faire monter en compétences les dirigeants de TPE et PME. Plusieurs points d’accueil sont présents en Meurthe-et-Moselle à l’image de la CPME ou encore de l’UMIH 54 (plus d’infos sur le https://communication-agefice.fr/. Reste encore aux dirigeants à franchir le pas et utiliser tous les outils mis à disposition. «La formation est l’un des meilleurs leviers de performance pour une entreprise. Elle constitue un moyen de rester compétent et compétitif notamment dans les professions libérales. L’ensemble des structures, TPE ou encore PME, sont concernées», assure un accompagnateur de dirigeant d’entreprise. «Il est aujourd’hui capital pour un chef d’entreprise de se former régulièrement afin de garder un niveau élevé de compétence. Si pour certains chefs d’entreprise, la formation prend l’aspect d’une contrainte à laquelle il est parfois difficile de se soumettre, il n’en est pas moins que son importance reste une réalité, en même temps que se pose la question de son financement.»
Crédit d’impôt majoré
La grande majorité des organismes (Conservatoire national des arts et métiers, les Chambres de commerce et d’industrie, les Chambres de métiers et de l’artisanat, les grandes écoles ou encore les universités mais également l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes, les centres de gestion agréés ou encore les différentes fédérations et syndicats professionnels) proposent des formations professionnelles dont certaines sont spécifiquement réservées au dirigeant d’entreprise ou à l’entrepreneur individuel. La période que nous venons de traverser (et que nous traversons toujours) a mis en avant l’importance de la résilience du chef d’entreprise. «La crise sanitaire et les évolutions et adaptations qu’elle a entraînées, a fait prendre conscience à une grande majorité de dirigeants de l’importance d’avoir des connaissances dans de nombreuses disciplines.», continue l’accompagnateur. Management, juridique, aspect commercial et communication mais également gestion du stress, autant de domaines où le dirigeant se doit aujourd’hui d’acquérir un minimum de connaissances et surtout continuer régulièrement à les mettre à jour. Histoire de continuer à épauler et surtout à inciter les chefs d’entreprise à abattre la carte de leur propre formation, la loi de finances 2022 a renforcé le crédit d’impôt sur les dépenses de formation de dirigeants d’entreprise (quasiment toutes les typologies de dirigeants, même les micro-entrepreneurs). Bonne nouvelle, reste à réellement l’utiliser !
La «Mallette du dirigeant» suspendue
Nom de code : Mallette du dirigeant ! Cette opération, menée par Agefice (Association de gestion de financement de la formation des chefs d’entreprise), pour permettre aux dirigeants de se former sur des sujets prioritaires, est suspendue pour cette année. «Bon nombre de dirigeants, relevant de la compétence de l’Agefice, ont été impactés par la crise sanitaire. Cette situation a engendré des reports d’échéances du versement de la contribution à la formation professionnelle avec pour conséquence une sévère diminution de nos ressources», explique l’Agefice. «Dans le même temps, des modifications d’affiliation des dirigeants sont en cours au niveau de l’Urssaf et complexifient considérablement l’identification de nos publics. » Si la «Mallette du dirigeant» est suspendue, cette période devrait permettre à l’Agefice de la repenser et de l’adapter. Retour, peut-être l’année prochaine !