Plusieurs attaques de loup ont été signalées dans le sud de la Meuse au cours du premier semestre de l’année 2021, notamment dans les communes limitrophes aux Vosges et à la Haute-Marne. Malgré leur vigilance, les éleveurs du sud de la Meuse souffrent de plus en plus de ces attaques. Celles-ci se sont intensifiées ces derniers mois. Dans un communiqué, la préfecture de la Meuse déclare sept attaques de loup dont deux survenues en avril dernier. Elle a tenu également à rassurer les éleveurs que l’État finance à hauteur de 80 % de la dépense éligible les différentes mesures de protection. Ainsi, plus de 70 000 € ont été consacrés aux éleveurs depuis 2019. Pour faire face aux prédateurs, les éleveurs détenteurs du permis de chasse peuvent réaliser des tirs d’effarouchement, dans le seul but d’effrayer l’animal. Par ailleurs deux éleveurs Meusiens font l’exception et sont autorisés par arrêté préfectoral à pratiquer le tir de défense simple dans un champ identifié qui répond à certains critères. Ces derniers sont déterminés par la Direction départementale des territoires (DDT) qui encadre cette pratique avec un examen préalable du dossier.