Législatives: pour Glucksmann "au 1er tour on vote, au 2e on ne tergiverse pas"
Raphaël Glucksmann, qui a obtenu 13,8% aux élections européennes pour le Parti socialiste et Place publique, a lancé mercredi à Marseille: "Au premier tour, on vote, au deuxième tour, on ne tergiverse pas", appelant à choisir...
Raphaël Glucksmann, qui a obtenu 13,8% aux élections européennes pour le Parti socialiste et Place publique, a lancé mercredi à Marseille: "Au premier tour, on vote, au deuxième tour, on ne tergiverse pas", appelant à choisir pour le "candidat démocrate, républicain, quel qu'il soit".
"On vote pour le candidat démocrate, républicain, quel qu'il soit, qui est susceptible d'empêcher l'élection d'un député Rassemblement national", a-t-il déclaré, lors d'un déplacement pour soutenir Pascaline Lécorché, candidate Place publique dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône, à Marseille.
Sous l'étiquette du Nouveau Front populaire, elle affrontera notamment la secrétaire d'Etat chargée de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache mais aussi Monique Grisetti (RN).
"Je ne sais pas si tous les appareils sont d'accord, mais moi, je vous donne ma voie", a ajouté le député européen.
"Si vous posez un signe d'équivalence en permanence entre le Nouveau Front populaire et l'extrême droite, comment vous allez convaincre ensuite les électrices et électeurs du centre de faire barrage? Moi, je ne mets pas un signe égal entre Macron et l'extrême droite", a-t-il ajouté.
Le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan, qui a reçu mercredi Raphaël Glucksmann, a aussi annoncé qu'"au deuxième tour, face au Rassemblement national", il appellera "à voter sans hésitation pour les candidats qui s'inscrivent dans une démarche républicaine" et "appelle toutes celles et ceux qui sont dans le champ républicain à faire de même".
S'agissant du Nouveau Front populaire, Raphaël Glucksmann a admis que "ce n'est pas un mariage d'amour" ni "un effacement des divergences profondes" mais une unité et "résistance électorale contre la perspective du pire, c'est-à-dire le triomphe de l'extrême droite".
Car pour lui, le RN au pouvoir, "c'est le petit télégraphiste du Kremlin qui dirige la principale puissance militaire européenne en pleine guerre en Ukraine", "c'est la déconstruction du projet européen", "la privatisation" de l'audiovisuel public, "le tri des malades à l'hôpital" et "une catastrophe pour l'État de droit".
"Marseille est une ville symbolique vis-à-vis de l'extrême droite mais aussi vis-à-vis de ce qu'elle incarne", une "ville de l'accueil" et "évidemment que l'extrême droite est aux antipodes de cet accueil", a ajouté à ses côtés Pascaline Lécorché.
En 2022, Sabrina Agresti-Roubache avait remporté cette circonscription avec moins de 500 voix d'avance sur le RN. Au premier tour, elle était arrivée deuxième (25,42%), juste devant le candidat de la Nupes (24,23%) et derrière celle du RN (27,26%).
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